Chère lectrice, cher lecteur,
Il y a des personnages, une fois le roman terminé, qui viennent me hanter car ils ont marqué mon imaginaire à tout jamais pour différentes raisons. Je pense parfois aux valeurs de Jane Eyre, à la mélancolie de Madame Bovary, à la force de Larissa Antipova, à la folle passion d’Anna Karénine, à la manipulation de Scarlett O’Hara. Ces êtres fictifs ont réussi à s’infiltrer dans mon esprit grâce à la puissance qu’ils évoquent.
Je sais indubitablement que la narratrice de Rebecca, qui n’a pas de prénom, va elle aussi imprégner mon inconscient. Lorsque j’ai terminé ce récit, je me suis dit que j’avais rencontré des personnages torturés, magnifiques dans leur douleur, leur peur et leur devenir. La narratrice, fille fragile, innocente, effacée et Maxime, mystérieux, autoritaire, extrême dans ses sentiments, m’ont marquée. J’ai été témoin du drame dans lequel ces deux protagonistes sont plongés et de leur tentative pour être heureux malgré la méchanceté et le désir de vengeance de Mrs. Danvers et du cousin germain de Rebecca. J’ai vécu le temps de ce roman dans un tourbillon d’émotions. La narratrice et Maxim de Winter se rencontrent au début du récit. Elle, jeune dame de compagnie d’une commère excentrique, lui, riche veuf de 42 ans, vont s’éprendre l’un de l’autre. Ils vont se marier et partir vivre dans le magnifique manoir de Manderley, propriété de Maxim, situé en Cornouailles. Ces derniers vont être confrontés au passé et surtout au fantôme de Rebecca, la première épouse de Maxime, morte mystérieusement en mer dans son bateau. L’intrigue tourne autour d’elle et du secret qui plane depuis sa disparition. Je ne dévoilerai pas plus l’histoire. Je peux vous dire que l’émotion est palpable du début à la fin, l’ambiance est oppressante, la finesse psychologique des personnages s’avère admirable. J’ai un gros coup de cœur pour ce grand roman de la littérature britannique. Je l’ai tout simplement adoré! Je vous laisse sur cette célèbre citation tirée de ce roman.
Le bonheur n’est pas un objet à posséder, c’est une qualité de pensée, un état d’âme. (p.12)
Bien à vous,
Madame lit
DU MAURIER, Daphné. Rebecca, Paris, Albin Michel, 1939, 428 p.
Magnifique! Continue! 🙂 Date: Mon, 6 Jul 2015 19:39:41 +0000 To: tinadesabrais@hotmail.com
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Merci Tina pour ton encouragement!!! Cela me fait chaud au cœur!!!
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Superbe avis ! J’ai très envie de découvrir Daphné du Maurier par ce livre 🙂
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C’est vraiment une grande écrivaine! Je vais continuer à lire ses récits. As-tu lu la biographie de Tatiana de Rosnay sur Daphné du Maurier? J’ai aussi adoré plonger dans la vie de cette grande écrivaine britannique. Merci pour ton commentaire!
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Non pas encore ! Mais si la lecture de Rebecca me plait pourquoi ne pas me plonger dans la biographie de Tatiana de Rosnay, j’aime bien cette auteure 🙂
Je reviendrai faire un tour sur ton blog, il est très chouette !
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J’ai débuté par Rebecca et ensuite j’ai eu envie de connaître l’écrivaine. C’est le chemin que j’ai parcouru. Merci pour le commentaire concernant mon blogue. J’ai débuté en juin dernier. Je viens de naviguer sur le tien et je le trouve vraiment très bien! Je viens de m’abonner d’ailleurs. Au plaisir d’échanger sur notre passion commune, la littérature!
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Merci pour tes conseils !
C’est très gentil de te part, mon blog est tout récent aussi. À très bientôt pour de ne nouveaux partages littéraires 🙂
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Alors, nous sommes deux nouvelles dans cet univers littéraire très stimulant! Au plaisir!
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Ta chronique m’a donné envie de découvrir ce roman ^^
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Bien heureuse de l’apprendre! Merci!
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