Il y a trois ou quatre jours, j’ai visionné le film Anne des vingt jours de Michel Langlois. Je n’avais lu aucune critique, aucun résumé de ce dernier. J’avais demandé à ma mère de l’enregistrer lorsqu’il a été diffusé à la télé car je suis une grande admiratrice d’Anne Hébert. Cette grande écrivaine québécoise a toujours occupé une place particulière dans ma vie et j’ai une admiration sans borne pour son talent. J’ai été surprise de constater que le film a été en majeure partie tourné dans Charlevoix. Ainsi, Michel Langlois raconte sa rencontre avec Anne Hébert qui avait séjourné dans une auberge appartenant à Yvonette Desgagné à Saint-Joseph-de-La-Rive au début des années 70. Michel Langlois travaillait à l’auberge. Mais encore, ce qui a particulièrement attiré mon attention, c’est qu’on aborde dans le film le personnage d’Élisabeth d’Aulnières, du roman d’Anne Hébert Kamouraska. Le récit est basé sur un fait réel. Élisabeth d’Aulnières épouse le seigneur de Kamouraska et s’en va vivre dans la résidence de ce dernier. Toutefois, son mari s’avère un homme violent, alcoolique. Elle fait la rencontre du beau docteur Nelson et elle tombe éperdument amoureuse de lui. Ils vivront une folle passion. Le seigneur de Kamouraska est sauvagement assassiné par l’amant d’Élisabeth. Le docteur s’enfuit aux États-Unis et laisse derrière lui Élisabeth. Cette dernière est arrêtée, elle subira un procès et sera innocentée, faute de preuve. Elle se marie un peu plus tard avec Jérôme Rolland et elle rétablit ainsi sa réputation. Anne Hébert change les noms dans son récit. Ainsi, le vrai nom d’Élisabeth d’Aulnières est Josephine-Éléonor d’Estimauville et son second époux se nomme Léon-Charles Clément. J’ai été surprise d’apprendre que Joséphine-Éléonor a vécu aux Éboulements dans Charlevoix avec son second époux et qu’elle est inhumée au cimetière de la municipalité. Alors, en véritable admiratrice d’Anne Hébert, je suis allée voir l’endroit où repose Josephine-Éléonor d’Estimauville. J’ai lu plusieurs fois Kamouraska durant mes études à l’université et c’est un de mes préférés de l’écrivaine. C’était émouvant d’aller à la rencontre de cette dame qui a non seulement marqué l’histoire du Québec mais qui a aussi imprégné mon imaginaire grâce à la plume d’Anne Hébert. Voici une photo que j’ai prise aujourd’hui de l’épitaphe de Joséphine-Éléonor et de son époux Léon-Charles.
Bel article qui parle de notre Charlevoix!!!
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Merci!!!!
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Je suis convaincue ! =)
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Je suis bien contente de l’apprendre! =)
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