Après Le collier rouge de Rufin, je vous présente ma lecture du moment 99 F de Frédéric Beigbeder. Je me retrouve plongée dans un roman autobiographique. Le narrateur, Octave, critique le monde de la publicité ainsi que la société de consommation dans laquelle les Occidentaux évoluent. Je dois dire que je suis en train de savourer ce récit. J’avais lu il y a quelques années L’amour dure 3 ans. J’avais acheté 99 F, mais je l’avais laissé sur une étagère de ma bibliothèque. Ainsi, je tente de diminuer ma pile de livres à lire (PAL) pour mon plus grand plaisir!
Petite citation afin de vous préparer à mon prochain billet :
En gros, leur idée c’était de détruire les forêts et de les remplacer par des voitures. Ce n’était pas un projet conscient et réfléchi; c’était bien pire. Ils ne savaient pas du tout où ils allaient, mais y allaient en sifflotant-après eux, le déluge (ou plutôt, les pluies acides). Pour la première fois dans l’histoire de la planète Terre, les humains de tous les pays avaient le même but : gagner suffisamment d’argent pour pouvoir ressembler à une publicité. Le reste était secondaire, ils ne seraient pas là pour en subir les conséquences.
Une petite mise au point. Je ne suis pas en train de faire mon autocritique, ni une psychanalyse publique. J’écris la confession d’un enfant du millénaire (p. 31).
Avez-vous déjà lu du Beigbeder?
Bien à vous!
BEIGBEDER, Frédéric, 99 F, Paris, Grasset, 2000, 281 p.