Je vais tenter de vous parler de Juste avant le bonheur sans trop dévoiler l’intrigue, car j’ai promis de le prêter à une abonnée à mon blogue.
Tout d’abord, je tiens à rappeler que j’ai trouvé ce roman dans une vente de livres usagés à 1$. Je n’avais jamais entendu parler de ce dernier et je ne connaissais pas le passé de l’écrivaine. J’ai seulement été attirée par le titre. La quatrième de couverture signalait également que l’auteure avait reçu le Prix Maison de la Presse. Alors, je me suis dit que j’avais peut-être entre les mains un roman intéressant. À cet égard, le récit raconte l’histoire de Julie, une caissière, qui est une maman célibataire de 20 ans. Son petit garçon Ludovic a 3 ans et il est son seul rayon de soleil. Elle travaille pour combler leurs besoins de base afin de survivre. Son existence s’avère dure, injuste. Puis, alors qu’elle travaille, un homme, Paul, qui a l’âge de son père, perçoit sa détresse et il décide d’entamer une relation d’amitié avec elle. Paul est en train de surmonter une rupture et il tente de se réapproprier sa joie de vivre. Aussi, il possède beaucoup d’argent. Ensuite, il invite Julie avec son petit garçon dans sa maison en Bretagne, sans trop la connaître. Paul a aussi un fils, Jérôme. Ce dernier traverse un drame. Jérôme sera lui aussi du voyage. Ces trois adultes brisés par la vie se retrouvent en Bretagne, au bord de la mer, en compagnie du petit Lulu (Ludovic). Ils apprennent à se connaître, à s’apprivoiser, à s’attacher les uns aux autres. Sur le chemin du retour, un malheur frappe…
Bon… je dois admettre que j’ai vécu toutes sortes d’émotion durant ma lecture. Je vous conseille d’avoir à vos côtés une boîte de mouchoirs si vous décidez de plonger dans cet univers. Je n’étais pas du tout préparée à affronter mes propres démons. Donc, je peux dire que j’ai été assez bouleversée par la deuxième partie du livre car je vis des choses assez difficiles de mon côté depuis un certain temps.
La dernière partie m’a plus ou moins enchantée, celle de la réappropriation du bonheur. Il y a trop de clichés, les phrases sur le bonheur m’ont un peu exaspérées, tout comme la destinée des personnages. Trop, c’est trop.
Il n’en demeure pas moins que ce livre a fait en sorte que j’ai pu me laisser aller dans ma douleur. La littérature nous permet certainement de vivre par procuration des états d’âme et elle nous amène à jeter un regard sur nous-mêmes… Je dois admettre que le côté affectif de ce roman est fort… il nous enseigne une morale qui peut sembler un peu trop positive…mais quand même. Juste avant le bonheur s’avère associé à la littérature de masse alors, il m’a permis de passer un moment agréable sans pour autant m’avoir marquée à tout jamais.
Je vous laisse sur cette citation :
Ce n’est pas avec le sable d’en haut, sec et lisse, que l’on construit les châteaux de sable, c’est avec celui qui fraye avec les vagues car ses particules sont coalescentes. Vous arriverez à construire votre château de vie, parce que la tempête vous a rendue solide. Et ce château, vous le construirez avec des grains qui vous ressemblent, qui ont aussi connu les déferlantes de la vie, parce qu’avec eux, le ciment est solide (p. 292).
Est-ce que vous avez déjà lu ce récit? Avez-vous déjà entendu parler de ce dernier?
Bien à vous,
Madame lit
Référence :
LEDIG, Agnès. Juste avant le bonheur Paris, Albin Michel, coll. Pocket, 2014, 326 p.
Je n’ai pas encore lu l’auteur, mais j’en entends beaucoup parler et notamment avec ce livre. Un petit quelque chose me retient encore de l’acheter, si je le trouve en occasion pourquoi pas.
En tout cas, j’aime ce que tu dis sur la littérature, il est vrai qu’elle nous permet de faire le point sur nos sentiments et nos vies…
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Merci! Je suis vraiment allée à la rencontre de mes émotions… Pas facile mais bon. J’espère que tu trouveras ce bouquin dans une vente de livres usagés comme moi :).
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Tu donnes vraiment le goût de plonger dans ce livre Nathalie! Désolée de ne pas être à Ottawa, je te l’emprunterais certainement! 😉 Tu sembles avoir vécu un moment émotif intense et à mes yeux, c’est très précieux!
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Merci chère Amie au loin, j’ai pleuré pas mal… en tous les cas, cela fait du bien de se libérer. La littérature, parfois, est un bon exutoire. Je te l’aurais certainement prêté ou même donné. Au plaisir! 🙂
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Ah oui… les clichés et les phrases toutes faites, je comprends. Je vois mieux ce que tu me disais sur ton avis mitigé 🙂 je te donnerai le mien quand je l’aurai lu 🙂
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Super! 🙂 Je te souhaite tout de même une belle lecture!
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