Madame lit une rêverie de la neige

25 réflexions sur “Madame lit une rêverie de la neige”

  1. Très jolie synthèse autour de la neige! J’ai pris plaisir à découvrir ces extraits de romans que je ne connais pas du tout, merci. Les auteurs me sont tous inconnus, à part Gaston Bachelard dont l’oeuvre fut une grande source d’inspiration pour mes deux mémoires… Je te souhaite de passer très belles fêtes de fin d’année, même sans neige ! 🙂

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  2. Pour vous Madame Lit.
    En écho à votre rêverie de la neige !
    Un poème d’enfance retrouvé sur le net.

    On s’éveille
    du coton dans les oreilles
    une petite angoisse douce
    autour du cœur, comme mousse ;
    C’est la neige,
    l’hiver blanc
    sur ses semelles de liège
    qui nous a surpris, dormant.

    Guy-Charles Cros

    À très bientôt M.B.

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  3. En effet, belle dissertation. On fait dans le blogue sérieux, fouillé, recherché.
    Étant québécoise, je connais tous ces auteurs, sauf Gaston Bachelard. Merci pour me l’avoir fait découvrir.
    On se souhaite un hiver de neige et de givre, À défaut, un hiver de livres, ce serait très bien, quant à moi!

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  4. J’ai un peu tardé pour répondre à ce dernier à propos,, sortant de mon habitude à réagir dans la foulée, je sais pourquoi. Le froid, la neige, la glace m’étant viscéralement opposés, Je suis signe de feu, homme de Sud, naturellement attiré par les horizons de climat solaire. Ainsi j’ai parcouru le monde, en n’étant jamais allé dans ton pays, où pourtant j’ai eu de la famille..Ceci étnt, j’ai énormément apprécié ce travail, l’analyse que tu en as faite m’attirant une fois encore, sans que mon instinct sudiste ait été contradicteur.
    Tu tapes juste, et réussis à faire venir à ton travail en toute objectivité objectivité, sans choix ou refus du lecteur que je suis, dictés par des inclinations personnelles. Voilà où je dis Madame lit comme on sait peu le faire.

    Je concluerais par la reprise du passage où, de fait, tu expliques clairement la raison de l’attrait ou de l a non-attirance du froid.

    « …Le froid est, à notre avis, un des grands interdits de l’imagination humaine. Alors que la chaleur fait en quelque manière naître les images, on peut dire qu’on n’imagine pas le froid. Le froid cadavérique forme barrage pour l’imagination. Pour l’imagination, rien n’est plus froid qu’un cadavre. Il n’y a pas un au-delà du froid de la mort. Avant le venin, le serpent glace le sang dans nos veines. (p. 266)
    À cet égard, dans les romans québécois ou dans la poésie québécoise, la neige est associée au froid, à la glace, donc à la mort. Elle déclenche une rêverie qui soulève une difficulté de vivre. Par ailleurs, dans sa nouvelle «Un vagabond frappe» tirée d’Un jardin au bout du monde, Gabrielle Roy présente une rêverie de la neige l’illustrant très bien. »

    Merci pour le plaisir trouvé à te suivre. Bonne soirée Madame lit.

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  5. Alors sans besoin de placer le sabot au bord des chenets, imagine que j’ai en vie de laisser un masque indonésien me tenir au soleil pour te préparer en offrande, mes impressions premières sur l’Emile, juste le temps de me faire des moustaches de phoque Madame lit.

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    1. Merci pour ce commentaire et je peux comprendre votre émotion par rapport à la neige. J’espère que vous avez apprécié, du moins, avoir un aperçu d’une thématique importante en littérature.Cordialement et au plaisir!

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  6. J’ai pris du retard dans mes réponses… 🙂 Je ne connais malheureusement aucun des livres que tu cites si bien. Je n’ai pas d’extraits à te proposer, mais le titre d’un roman que tu as peut-être déjà lu… Il s’agit de : « Pays de neige » de Kawabata. Joyeux Noël à toi et bon année ainsi qu’aux tiens.

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