Chère lectrice, Cher lecteur,
Pour mon défi littéraire, en février, je propose de plonger dans un univers d’une écrivaine ou d’un écrivain islandais. Pour bien se préparer, j’ai décidé de partager quelques titres de livre avec vous… J’ai hâte de débuter mon roman islandais! Comme le mentionne Sjón poète, romancier et parolier de Bjork : «En Islande, nous n’avons pas de cathédrales somptueuses, de bâtiments imposants, ni d’autres grands témoignages de notre passé. Nous n’avons que nos histoires.» Alors, il est temps de se laisser raconter une histoire par ces écrivains dont la plume s’avère aussi mystérieuse que le vent soufflant sur la neige, aussi majestueuse que l’eau défilant au loin, aussi lumineuse que l’étoile polaire éclairant une nuit glaciale.
Sans plus tarder, voici quelques titres. Je me suis permis de citer l’extrait du site de Bookwitty pour chaque livre (résumé ou premières lignes). Si vous souhaitez commander un livre par le biais de ce site, n’hésitez pas à cliquer sur le lien du livre. La livraison est gratuite.
«C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande par la route côtière. En ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux au point de noyer l’île sous les pluies et les crues, la narratrice, qui ne cesse de se tourner elle-même en dérision, voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie, Audur, lui demander de s’occuper, pour au moins une saison, de son fils de cinq ans.»
Pour connaître mes impressions, cliquez sur L’Embellie.
«Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée.»
«Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d’autres des notes de violon. Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le coeur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires». Parfois à cause des mots, on meurt de froid. Comme pour Barour, pêcheur à la morue islandais, il y a un siècle. Trop occupé à retenir des vers du Paradis Perdu de Milton, il oublie sa vareuse en partant en mer. De retour sur la terre ferme, son meilleur ami entame un périlleux voyage pour rendre à son propriétaire le livre funeste. Pour savoir aussi s’il veut continuer à vivre. Entre ciel et terre, d’une force hypnotique, nous offre une de ces lectures trop rares dont on ne sort pas indemne. Une révélation…»
«Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d’histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l’ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d’autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c’est précisément à ce croisement de la folie et de l’érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté.»
«Harpa décide de quitter Reykjavik avec sa fille et sa meilleure amie pour passer l’hiver au bord d’un fjord à l’est de l’Islande. Elle espère ainsi protéger l’adolescente des dangers de la drogue et résoudre ce qui s’est cassé entre elles. Une passagère inattendue, la mère de Harpa, morte prématurément, complique la pérégrination par ses incursions cocasses. Puis c’est la nature qui fait des siennes : dômes de glace, terres volcaniques, tempêtes de sable. Les voyageuses progressent difficilement. Mais sans doute recherchent-elles bien autre chose qu’une simple retraite campagnarde ? Rieuse, insolente, férocement drôle, Harpa, tente de déjouer les embûches. Mènera-t-elle sa quête jusqu’au bout ? Parviendra-t-elle à renouer avec les temps, les lieux, les êtres chers? À donner à tous, vivants ou morts, mais aussi à elle-même, une place dans son coeur ?»
«Au début du XVIIIe siècle en Islande, l’envoyé du roi de Danemark vient se saisir de la vieille cloche de Thingvellir, symbole national de l’indépendance islandaise, pour en faire des canons. Dans un geste de révolte qui est celui de tout un peuple, il est assassiné par un pauvre paysan déjà condamné à mort pour le vol d’une corde. Publiée entre 1943 et 1946, à un moment où la question de l’indépendance se posait avec une acuité particulière, La cloche d’Islande demeure l’œuvre maîtresse de Laxness, prix Nobel de littérature en 1955.»
«Karitas grandit avec sa mère et ses frères et soeurs dans une modeste ferme au fond d’un fjord dans l’ouest de l’Islande. Le père, comme beaucoup de courageux marins, est disparu en mer. En 1915, la mère décide de partir pour le nord et d’offrir à ses six enfants des études. Défi insensé pour l’époque. Tous vont devoir travailler dur, et se montrer à la hauteur d’une ténacité maternelle sans faille. Karitas s’occupera longtemps du foyer et du petit dernier avant d’aller avec les femmes se brûler les mains à saler le hareng. Mais au fond d’elle-même, elle se sent une âme d’artiste et dessine comme son père lui avait appris. Karitas rêve d’une tout autre vie. Et n’aura de cesse de chercher le chaos, dans la peinture comme dans la vie. Mais comment pourrait-elle se consacrer à l’art quand le plus bel homme d’Islande n’arrête pas de lui faire des enfants ? Utilisant sa plume comme un pinceau, l’auteur nous offre un carnet de croquis riche et émouvant, un recueil d’images se dessinant au fil des mots et illustrant la force derrière la faiblesse, la beauté cachée dans la rudesse. Karitas, Sans titre est une magistrale reconstitution historique, sociale et humaine, située dans un décor époustouflant. Un destin passionné à la mesure des grandes héroïnes nordiques.»
«Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » C’est ainsi que Bjarni Gíslason de Kolkustadir commence sa réponse – combien tardive – à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, du temps de sa jeunesse. Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur cantonal du foin dans ces rudes espaces que l’hiver scelle sous la glace, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave pétrifiée de sa terre d’Islande, soumis aux superstitions et tout irrigué de poésie, d’attention émerveillée à la nature sauvage. Ce beau et puissant roman se lit d’une traite, tant on est troublé par l’étrange confession amoureuse d’un éleveur de brebis islandais, d’un homme qui s’est lui-même spolié de l’amour de sa vie. »
«Ce volume réunit les trois premières enquêtes du commissaire Erlendur : La Cité des Jarres, La Femme en vert et La Voix. Erlendur rouvre d’anciennes affaires non résolues, qui lui révèlent ses propres démons tout comme les travers de la société dans laquelle il vit. Édition spéciale – tirage limité- Né en Islande en 1961, Arnaldur Indridason est l’auteur de plusieurs romans policiers, véritables best-sellers internationaux. La Cité des Jarres, La Femme en vert (Grand Prix des lectrices de Elle 2007) et L’Homme du lac (Prix du polar européen 2008 du Point) sont disponibles en Points.»
«Fuyant l’Allemagne hitlérienne, Léo Löwe se retrouve à bord du paquebot Godafoss en route pour l’Islande. Dans la boîte à chapeau qu’il conserve précieusement sommeille un petit garçon d’argile qu’il espère éveiller à la vie. Afin d’y parvenir, Léo doit réussir toute une série d’épreuves : apprendre l’islandais, traire chaque jour une chèvre pour baigner l’enfant, demander la nationalité auprès d’un fonctionnaire qui l’interroge sur le régime alimentaire des loups-garous et s’adjoindre les services d’un cuisinier-espion russe et d’un théologien noir américain également champion de lutte.»
«Les Sagas islandaises en prose, qui datent pour la plupart du XIIIe siècle, se situent aux frontières de l’histoire et de la légende. Elles rapportent dans un style laconique, avec un humour noir et froid, les exploits des colonisateurs de l’Islande et de leurs descendants. Sans lyrisme aucun, oscillant entre la banalité du quotidien et la démesure de l’exceptionnel, les auteurs, presque tous anonymes, ont su traduire une grandiose conception de la condition humaine : véritables artisans de leur destin, les personnages préservent, par la vengeance, la réputation qui les sauvera de l’oubli et les fera triompher de la mort.»
J’espère que cette liste vous aidera à faire un choix pour le défi littéraire! J’ai hâte de connaître le bouquin qui bercera certaines de vos soirées de février. De mon côté, dès que ma lecture du moment est terminée, je lirai D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds de Jón Kalman Stefánsson.
Pour se mettre dans l’ambiance, M. Robert Benoit a réalisé une vidéo tournée sur le territoire islandais lors de son voyage. Je le remercie pour cette dernière.
Quel sera votre choix?
Bien à vous,
Madame lit
Source : Bookwitty
Je ne savais même pas qu’il y avait un prix Nobel islandais, du coup ça me donne envie de lire La cloche d’Islande !
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C’est le prix Nobel de littérature dont il est question. Bon choix! J’ai hâte de connaître vos impressions!
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j’aime me promener sur votre blog. un bel univers. Très intéressant. vous pouvez visiter mon blog naissant ( lien sur pseudo) à bientôt.
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Merci! Je suis allée voir! De belles photos que l’on retrouve chez vous! Au plaisir!
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Quelle magnifique présentation et que de choix pour les lecteurs de vos papiers!
J’ai lu Olafsdottir, Indridason mais j’avoue apprécier encore plus Stefansson. J’ai lu sa trilogie avant de lire le roman que vous avez retenu. Et voilà que grâce à vous je découvre de nouveaux auteurs… Merci.
Et quel plaisir ce sera de voir les commentaires qui seront sur votre page…
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Merci beaucoup pour ce commentaire. Demain, je vais partager les billets sur la littérature russe des participants. On connaîtra peut-être juste à la fin de février les livres islandais retenus. Au plaisir!
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Très bon choix que les poissons sans pieds ;o)
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Vous l’avez-lu?
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OUi bien sûr sinon je ne me permettrais de vous encourager à le lire. Il m’a laissé un goût âpre dans la bouche mais une satisfaction certaine !
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Alors j’ai hâte de le découvrir!
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Merci pour ces suggestions, je crois que je vais opter pour un polar.
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Bonne idée! Il y en a d’excellents.
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C est sympa comme défi, ça donne envie de s y mettre
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Il ne faut pas hésiter à te lancer! Je serai très contente ! 🙂
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Belle sélection… Jón Kalman Stefánsson, Entre ciel et terre me donne envie.
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Je peux comprendre…
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Ils ont des noms imprononçables en tout cas, mais j’adore Erlendur !!!
Si je peux me permettre de faire un petit ajout sur ta liste (qui m’ouvre à d’autres auteurs), ce serait ‘Lettres à Helga’ De Bergsveinn Birgisson.
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J’ai vu ce titre. Je vais l’ajouter. Merci pour la référence!
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Bonjour, je me décide à commenter avec cette liste inspirante. Je découvre ausi Laxness dont je prends bonne note. Quant aux sagas islandaises, comme toutes les sagas nordiques, cela fait longtemps que je me promets de les lire, un grand voyage.
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Il ne faut pas hésiter à commenter. C’est toujours un plaisir de recevoir un commentaire. Les « Sagas islandaises » portent certainement un souffle de voyage tout au fil des pages…Bonne lecture! Merci!
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Super idée, j’ai envie de faire pareil mais j’ai encore pas mal de lectures à finir 😉
Je vais quand même noter Entre ciel et terre, la cloche de l’Islande et les sagas. Merci et bonne lecture!
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Merci! Bonne lecture aussi!
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J’ai déjà lu Rosa Candida et La lettre à Helga ; bonnes lectures islandaises !
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Merci! Bon défi en février!
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Pour avoir lu le prélude de D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds… il me tente assez.
Sera-t-il enfin ce livre qui me ramènera au plaisir de la lecture, parce que pour l’instant, j’ai du mal à terminer un roman comme si j’avais attrapé un virus qui me laisse l’oeil distrait.
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J’espère que le plaisir de lire reviendra… Février s’annonce excellent autour d’un roman islandais. Je le débute de mon côté en fin de semaine! Merci!
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Merci aussi pour cet article spécialisé sur la littérature islandaise ! 🙂 Je vais pouvoir puiser quelques idées ! 😀
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Au plaisir!
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