Chère lectrice, Cher lecteur,
Depuis trois ans, je participe à l’événement Le 12 août, j’achète un livre québécois! Vous avez envie d’encourager les écrivaines et les écrivains québécois? Vous cherchez des suggestions?
Tout d’abord, je partage encore cette année avec vous ma liste des 10 bouquins québécois que je considère essentiels. N’hésitez pas à la consulter en cliquant sur Mes coups de cœur québécois.
De plus, la revue Les libraires a fait paraître le 14 juillet 2017 une liste de romans québécois qui font craquer les Français. Vous remarquerez que certains livres de ma liste s’y retrouvent :
- L’orangeraie de Larry Tremblay
- L’avalée des avalés de Réjean Ducharme
- Putain de Nelly Arcan
D’autres bouquins de cette liste ont également été traités sur ce blogue :
- La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette
- L’énigme du retour de Dany Laferrière
- Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier
- Mayonnaise d’Éric Plamondon
Voici aussi d’autres suggestions qui pourraient vous plaire :
Les carnets de Douglas de Christine Eddie
- Prix France Québec
- Prix Senghor du premier roman francophone
- Finaliste – Prix des libraires du Québec
Présentation sur le site de l’éditeur :
«Le même jour, deux adolescents parviennent à fuir un destin qui les aurait emmurés. Ils se trouvent, deux ans plus tard, à Rivière-aux-Oies, un village beaucoup trop discret pour figurer sur une carte. Au cœur de la nature généreuse et sauvage, ils s’aiment, à l’abri des rugissements du vingtième siècle. Jusqu’à ce que la vie, comme d’habitude, fasse des siennes.
Fondu au blanc.
Les années passent, Rivière-aux-Oies se métamorphose avec, en arrière-plan, une révolution à peine tranquille et le saccage des bétonnières. Une famille singulière s’improvise, malgré les ragots et en dépit des blessures. Dans la maison du docteur, les liens se tissent avec tendresse. Un médecin au cœur rafistolé, une institutrice au nom imprononçable et une enfant surgie des bois vont peut-être permettre à Douglas d’entendre enfin la réponse du vent.
Une passion comme au cinéma, qui se déploie à l’ombre d’un arbre, d’une clarinette et de la beauté fragile du monde.»
Du bon usage des étoiles de Dominique Fortier
- Prix Gens des mers (Festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo)
- Finaliste au Prix littéraire du Gouverneur Général 2009
- Finaliste au Prix des libraires du Québec 2009
- Finaliste au Grand prix littéraire Archambault 2010
- Finaliste au Prix Senghor du premier roman
Présentation sur le site de l’éditeur :
«Mai 1845, les navires Terror et Erebus, sous le commandement de sir John Franklin, partent à la conquête du mythique passage du Nord-Ouest avec, à leur bord, cent trente-trois hommes et suffisamment de provisions pour survivre trois ans aux rigueurs de l’Arctique. L’expédition doit permettre à l’Angleterre d’asseoir sa suprématie sur le reste du globe, mais les deux navires se trouvent bientôt prisonniers des glaces dans une immensité sauvage.
Commence alors un nouveau voyage, immobile celui-là, au cœur de la nuit polaire et vers les profondeurs de l’être, dont Francis Crozier, commandant du Terror, rend compte dans son journal. Il se languit aussi de la belle Sophia, restée avec sa tante Jane Franklin à Londres, où les thés et les bals se succèdent en un tourbillon de mondanités.
Inspiré de la dernière expédition de Franklin, Du bon usage des étoiles brosse un tableau foisonnant des lubies de la société victorienne – lesquelles ne sont pas sans rappeler certains des travers de la nôtre – dans un patchwork qui mêle avec bonheur le roman au journal, l’histoire, la poésie, le théâtre, le récit d’aventures, le traité scientifique et la recette d’un plum-pudding réussi.»
Le dernier chalet d’Yvon Rivard
Présentation sur le site de l’éditeur :
«Depuis la rencontre de Marguerite, après des années d’errance entre Françoise et Clara, la vie d’Alexandre est devenue un long fleuve presque tranquille. Maintenant dans la soixantaine, il vient d’acheter dans le Bas-du-Fleuve un petit chalet juché sur les rochers, pour y apprendre à mourir, en écrivant jusqu’au dernier jour qu’il imagine « comme un fruit mûr, lourd de toute une vie, aussi léger qu’un instant ».
Le matin, pendant que Marguerite écrit, Alexandre s’entretient avec Gabrielle Roy, dont il relit Cet été qui chantait, remonte le temps jusqu’aux chantiers de son enfance, et même jusqu’à Tadoussac, où Champlain découvre un nouveau monde, attend son prochain livre en guettant le retour d’un renard dans lequel il a cru reconnaître Jeanne, sa petite-fille. Aspiré par le fleuve qui le tire vers le large, inquiet des êtres chers dont il s’est éloigné, Alexandre n’est plus sûr que sa dernière tâche soit de se retirer du monde et d’écrire, il se demande même si la meilleure façon de vieillir, ce n’est pas d’oublier la mort en aidant les autres à vivre. La réponse lui sera donnée – peut-être trop tard – ce matin-là, lorsqu’il s’apprête à fermer le chalet à la fin de l’automne.
Porté par une prose lumineuse et envoûtante, Le dernier chalet est une méditation romanesque dans laquelle le récit ne se distingue plus de la poésie et de l’essai. Un petit chemin de terre, un grand fleuve, un voyage prenant de bout en bout entre la fin et le commencement du monde. »
Je vous lance bien humblement l’invitation à vous joindre à moi le 12 août en achetant un livre québécois. Ainsi, nous allons contribuer à faire rayonner la littérature québécoise.
Allez-vous participer? Quel livre québécois aimeriez-vous acheter?
Bien à vous,
Madame lit
Dans ta liste, il ne me reste à peu près que Le dernier chalet à lire.
Je regarderai de plus près le 12 août quand j’irai chercher L’autre saison de Louise Simard et Thelma, Louise et moi de Martine Delvaux s’il est arrivé.
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Oui. Bonne idée. Je réfléchis encore à mon achat…
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Le livre de Dominique Fortier me tente beaucoup…
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J’espère que tu pourras le trouver! J’ai hâte de connaître tes impressions!
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Trouvé et acheté !
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Bien contente de l’apprendre! Tu m’en reparleras!
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Je vais acheter le 12 août Jos Carbone de Jacques Benoit. Mon frère a publié ce roman en 1967 et a obtenu pour ce livre le prix littéraire du Québec en 1968. L’écrivain Jacques Ferron en a fait une critique élogieuse. J’ai perdu mon exemplaire dédicacé mais heureusement j’avais transcris ce qu’on mon frère m’avais écrit : « Ce roman tout court – ce début dans la vie comme j’aime dire – ce roman presque aussi court que le bois à Ti-Con où, à mon insu, je l’ai conçu alors que nous jouions aux hommes des bois. »
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Une excellente idée! J’ai hâte au 12 août pour que tu nous confirmes ton achat. Bonne lecture et au plaisir!
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Une belle idée 🙂
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Il ne faut pas hésiter à participer! Au plaisir!
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