
« La poésie est une lettre d’amour adressée au monde. » Charlie Chaplin
Chère lectrice, Cher lecteur,
En juin, un recueil de poésie est à l’honneur pour le Défi littéraire 2019 de Madame lit. Lire de la poésie revêt un caractère particulier. On aime une poétesse ou un poète pour toutes sortes de raisons. Les émotions soulevées par les mots parlent à notre âme et font éclore dans notre imaginaire de magnifiques images. Lire de la poésie, c’est beau, c’est intime, c’est un tête-à- tête avec soi, avec ses émotions et avec les mots. C’est puissant. C’est fort. C’est la vie.

J’ai décidé de partager avec vous quelques titres pour vous donner envie de plonger dans un recueil ou encore pour vous aider dans votre préparation. Si vous participez à ce mois, il importe de me faire parvenir le lien de votre billet dans les commentaires ou par courriel à lit.madame@gmail.com. Je vais mentionner votre participation dans mon bilan mensuel.
J’ai choisi ces recueils de poésie car je les relis quand j’ai besoin de revenir à la beauté et à l’essence de toutes choses.
Sans plus tarder, voici des suggestions. J’ai cité l’extrait du site des Libraires (résumé ou premières lignes). En cliquant sur le lien du livre, vous serez redirigé sur le site. Vous pouvez, si vous le désirez, commander le bouquin.

Le tombeau des rois d’Anne Hébert
«Les oeuvres complètes d’Anne Hébert en édition critique sont réunies en cinq tomes. Le premier, Poésie, contient tous ses poèmes, dont plusieurs inédits, en plus du Dialogue sur la traduction à propos du Tombeau des rois, dans une édition critique établie par Patricia Godbout. Les variantes et réécritures sont disponibles sur cette page, gratuitement, en téléchargement. La publication de cette édition critique en cinq tomes, au tirage limité, est l’un des projets les plus importants menés par les PUM ces dernières années. En rassemblant tous les textes de l’auteur, l’équipe de spécialistes de l’Université de Sherbrooke a fait un travail colossal qui apporte à l’oeuvre une nouvelle dimension. »

L’homme rapaillé de Gaston Miron
«Paru pour la première fois à Montréal en 1970, ce recueil de poésies est bâti avec un mélange de courage et d’angoisse qui est la marque propre de Miron. Qu’il parle de son pays, le Québec, des luttes sociales, de l’amour violemment présent ou évanoui, de l’histoire, des turbulences du monde, c’est le chant général d’un homme démuni. »
Pour lire un extrait d’un poème de Miron publié sur le blogue, cliquez sur La marche à l’amour.

« La sensualité, discrète, combine l’onirisme léger, le bonheur grave, la menace, la révolte. Les heures et les saisons, lues sur les herbes, les feuillages, les murs, les pavés, se reflètent sur un visage où passe parfois l’ombre grise de la maladie. Marie Uguay tourne le destin en écriture, la plus nue, la plus émouvante. (…) Marie Uguay, finalement, nous donne pleine mesure de poésie, avec l’humilité paisible de poèmes dont l’évidence est indéniable. »Extrait de la présentation de Jacques Brault. Ce volume comprend les trois recueils de Marie Uguay déjà parus, (Signe et rumeur, 1976, L’Outre-vie, 1979, Autoportraits, 1982), de même qu’un grand nombre d’inédits regroupés sous les titres Poèmes en marge et Poèmes en prose. »
Pour lire un poème de Marie Ugay publié sur le blogue, cliquez sur Poème de Marie Uguay. Vous pourrez surtout l’entendre le réciter.

Poésies complètes Émile Nelligan
«Émile Nelligan (1879-1941) est reconnu comme l’un des plus grands poètes lyriques du Québec. »

Le mal du pays est un art oublié de Joël Pourbaix
«La rédemption est une utopie et pourtant elle guide les pas fragiles, les lieux réinventent celui qui les regarde. Après Montréal, le pays du Pontiac délivre sa géographie secrète. Une maison, une falaise, un arbre, des contrées ruinées et d’autres transfigurées ; les jours renaissent sous le voile des paysages et des jeunes années. L’esprit des lieux soulève les vérités d’un monde autre, une faille d’où surgit une langue maternelle et impensable. Les souvenirs nous enracinent, d’autres nous leurrent. Des crimes impunis nous habitent depuis toujours, il n’y a pas d’initiation sans le sang et les cendres. Le voyageur sème mille et un souhaits, l’un d’eux trouvera-t-il son commencement ? La résistance et la disparition demeurent indissociables, la justesse de l’évasion ébranlera peut-être les lois du désenchantement. »
Pour lire mon billet sur ce recueil, cliquez sur Le mal du pays est un art oublié.

Capitale de la douleur de Paul Éluard
« Paris, capitale des Années folles. Malgré l’effervescence littéraire et artistique, le poète Paul Éluard est rongé par une douleur intime : sa femme, Gala, est éprise du peintre Max Ernst et s’éloigne peu à peu de lui. Il écrit alors ces textes, qui comptent aujourd’hui parmi les plus beaux poèmes d’amour. À la fois itinéraire sentimental et poétique, Capitale de la douleur retrace les tribulations du trio amoureux et le cheminement qui, du dadaïsme, conduira Éluard au surréalisme.»
Pour découvrir des poèmes tirés de ce recueil publiés sur le blogue, cliquez sur Paul Éluard.

de Sophie Bienvenu
Ceci n’est pas de l’amour de Sophie Bienvenu
« Ceci n’est pas un journal. Ceci n’est pas un meurtre, ni un viol, ni une bouche. Surtout pas un rêve ou une fantaisie. Nous sommes en poésie, les visages se multiplient au même rythme que les corps, la vie, les plaies et toutes les fleurs dehors: cela défile, cela est vrai. Sophie Bienvenu parle d’amour. Première incursion de l’auteure dans la forme poétique, ce recueil au sens propre s’impose comme une radiographie des passions. On tourne autour, on s’irradie pour mieux apercevoir le squelette des verbes Aimer, Fuir et Prendre. « Je ne suis pas le genre de fille/à me protéger de la pluie ». Ceci n’est pas de l’amour. C’est l’orage qui nous hante et l’éclaircie autour. »
Pour lire mon billet sur ce recueil, cliquer sur Ceci n’est pas de l’amour.

Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire
«Mon nom: offensé; mon prénom: humilié; mon état: révolté; mon âge: l’âge de pierre. Son imagination riche et ardente lui fait multiplier les comparaisons audacieuses et le pousse à s’échapper en développements abondants, évocateurs d’une nature luxuriante et expression d’une révolte, qui n’excluent pas une certaine recherche de l’expression minutieusement élaborée. Son vers, en toute liberté métrique, suit les rythmes d’une sensibilité violente ou apaisée. Philippe Van Tieghem»
Pour découvrir un poème de ce grand poète, cliquez sur Aimé Césaire.

Je t’écrirai encore demain de Geneviève Amyot
«Avec Je t’écrirai encore demain, Geneviève Amyot lance d’abord un cri face à l’absence, à la perte de l’être aimé. Avec la violence de l’écriture, elle se remémore le bonheur évanoui et la blessure. Mais en même temps, elle écrit un véritable hymne à la fécondité : celle du temps d’abord, que manifeste le passage des mois et des saisons, celle de la terre aussi, dont les nourritures nous lient au monde de façon primordiale, et enfin celle de la femme. Et s’il nous faut affronter la mort – petites morts quotidiennes, mort des autres et de nous-mêmes -, c’est pour apprendre qu’elle creuse un espace qui permet à la vie de se poursuivre. Voici donc un chant de ferveur venu du Québec, une lettre adressée à un être dont la perte renvoie à la grandeur de l’aventure humaine, à la joie et à la détresse qui l’accompagnent.»

L’ultime lettre d’amour de Julie Stanton
«Dans cette lettre ardente, alors qu’elle évoque les moments passionnels de leur union, la défunte lumineuse invite l’amant à la rejoindre dans son univers où elle côtoie le Phénix et la faune des Immortels bercés par le choeur des Nymphes. Au cours de ce périple du plus creux de la terre jusqu’au plus haut de l’azur, du fond des abysses au sommet des volcans, elle croise Tristan et Iseut, Héloïse et Abélard, couples du Moyen Âge célèbres et célébrés. Une ode à l’amour au-delà du Temps. »

Le livre du désir; Poèmes de Leonard Cohen
« Compositeur et chanteur, Leonard Cohen est surtout un poète, universel, lumineux et sincère. Abondamment illustré par l’auteur lui-même, ce volume rassemble plus de deux cents poèmes d’humour, d’amour et de désir. En vers comme en prose, l’artiste dit, entre gravité et autodérision, la solitude, l’angoisse de la mort, l’envie d’absolu. Chaque mot est une question et chaque question est une quête, celle du bonheur et de l’harmonie. »
Pour découvrir un poème tiré de ce recueil publié sur le blogue, cliquez sur Leonard Cohen.
J’espère que cette liste vous aidera à choisir un recueil pour le défi littéraire! J’ai hâte de connaître celui qui bercera certaines de vos soirées de juin. Alors, la poésie est à l’honneur! Encourageons nos poétesses et nos poètes en les lisant!
Mon choix :
- L’ultime lettre d’amour de Julie Stanton
Bien à vous,
Madame lit
Source : Les libraires
Cet article contient des liens d’affiliation grâce à un partenariat avec la coopérative des Librairies indépendantes du Québec. Vous pouvez commander les livres mentionnés par le biais du site Web des Libraires grâce à un lien sécurisé.
Leonard Cohen… Je l’ai 😉
Aimé Césaire… Envie de mieux le découvrir.
Merci !
En espérant honorer ce mois poétique… 😊
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J’espère que tu pourras l’honorer! 🙂 Merci! Au plaisir!
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J’espère aussi.
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