
Chère lectrice, Cher lecteur,
Comme il faut lire un bouquin de la rentrée littéraire en septembre pour participer au Défi littéraire 2019 de Madame lit, permettez-moi de partager avec vous les ouvrages québécois que je vais probablement acheter. Je suis d’ailleurs en train de lire le premier de cette liste. J’ai cité l’extrait du site des Libraires pour leur présentation.
Le premier livre a suscité mon intérêt pour plusieurs raisons. D’une part, je voulais découvrir la plume de Serge Lamothe et d’autre part, je trouvais la présentation de la maison d’édition intéressante.

«Pour Akamaru, jeune Eurasien établi à Paris, le moment semble mal choisi pour se lancer dans un périple de dix mille kilomètres afin de rejoindre Oshima, son île natale. En 2043, l’écroulement de la civilisation thermo-industrielle entraîne déjà de graves pénuries et la crise sociale s’intensifie. Mais le pire reste à venir : l’Effondrement global des réseaux paralyse Internet et tous les systèmes électriques ou électroniques. La terre entière se retrouve soudainement plongée dans l’obscurité et le silence. Si Akamaru se résout à quitter des êtres chers, c’est que l’appel des origines et sa quête d’identité sont à ce prix. Sur un chemin semé d’embûches, il évitera les pièges d’un monde soumis au chaos. Avec ce roman de la route futuriste et intime, Serge Lamothe nous convie à la rencontre d’une humanité résiliente, héritière d’une culture millénaire, et rappelle que c’est à travers l’expérience de nos limites que nous est révélée notre véritable nature.»
Comme j’avais beaucoup aimé ma lecture de Routes secondaires, il me tarde de découvrir une autre histoire d’Andrée A. Michaud. Tempêtes sera disponible à partir du 23 septembre.

«Sur les deux versants du Massif bleu, la nature se déchaîne. D’un côté, Marie Saintonge. Isolée au cœur de la forêt, dans une maison secouée par le blizzard, elle doit faire face à l’hostilité des lieux, aux voix sourdes de la peur et aux ombres inquiétantes qui viennent tour à tour frapper à sa porte. De l’autre côté, Ric Dubois. Confronté lui aussi à la fureur de la montagne lorsque les orages de juillet éclatent, il doit lutter pour sauver sa peau pendant que les morts suspectes se multiplient autour de lui. Spectres et forces telluriques s’unissent pour une danse macabre dans Tempêtes, le roman plus noir, le plus fort d’Andrée A. Michaud.»
Comme je voue un amour inconditionnel à la plume et au style de Robert Lalonde, son livre de la rentrée 2019 fera certainement partie de ma prochaine commande.

Fais ta guerre, fais ta joie de Robert Lalonde
«Un garçon au seuil de l’adolescence observe son père, peintre du dimanche, « peintraillon », comme il le dit de lui-même, jeter un bouquet de couleurs sur sa toile. Sous le regard émerveillé de l’enfant apparaît la feuillaison rouille d’un grand hêtre, celui-là même qu’il a aperçu l’autre jour à l’entrée de la grande baie, encerclé d’épinettes, une nuée de carouges tourbillonnants autour de son faîte. Mais pourquoi diable le hêtre qu’a peint son père lui semble-t-il plus conforme au souvenir qu’il a du bel arbre de la baie? Son grand hêtre, hanté d’oiseaux amoureux et portant mi-juillet sa chevelure d’octobre, s’il est plus vrai que vrai, n’est-ce donc pas parce qu’il a été réinventé par le peintre? Robert Lalonde puise ici dans ses souvenirs d’enfance pour nous donner le plus poétique peut-être de ses livres en prose. Cette «scène primitive» dont il est témoin, ce corps-à-corps du père avec la toile et les couleurs, allume chez l’enfant un ardent désir de créer, mais qui pour lui s’exprimera par l’écriture. Ce livre est une méditation sur les liens qui unissent peinture et écriture, couleurs et vocables, formes et récits, faisant défiler les figures de Cézanne et de Zola, de Van Gogh et de Gauguin, de Suzor-Coté, d’Arthur Villeneuve et de Marc-Aurèle Fortin. Il évoque les amis peintres, toujours prêts à ouvrir leur atelier au littérateur, qui en sort ébloui, et le travail silencieux et solitaire de l’écrivain, que menace et aiguillonne à la fois la peur de l’échec, la peur de ne pas se montrer à la hauteur de la vision. Ce livre est avant tout un hymne à la création et aux créateurs, qui pour aller au bout de leur art doivent faire la guerre au doute, à l’à-quoi-bon, au babillage qui entoure trop souvent la création, mais qui ont pour devoir, pour passion, de faire leur joie, notre joie, en risquant tout pour mettre au monde une oeuvre.»
Je viens de me procurer Manikanetish de Naomi Fontaine et son livre de la rentrée littéraire me tente aussi beaucoup. Je veux découvrir la littérature innue que je ne connais pas, et pourtant…

«Naomi Fontaine écrit une longue lettre à son amie Shuni, une jeune Québécoise venue dans sa communauté pour aider les Innus. Elle convoque l’histoire. Surgissent les visages de la mère, du père, de la grand-mère. Elle en profite pour s’adresser à Petit ours, son fils. Les paysages de Uashat défilent, fragmentés, radieux. Elle raconte le doute qui mine le coeur des colonisés, l’impossible combat d’être soi. Shuni, cette lettre fragile et tendre, dit la force d’inventer l’avenir, la lumière de la vérité. La vie est un cercle où tout recommence.»
Et celui que je vais acheter en octobre parce qu’il est consacré à mon écrivaine préférée : Anne Hébert.

Anne Hébert, vivre pour écrire de Marie-Andrée Lamontagne
«Que ce soit comme nouvelliste et romancière, du Torrent et des Chambres de bois à Kamouraska et aux Fous de Bassan, comme poète, du Tombeau des rois aux Poèmes pour la main gauche, ou comme dramaturge, des Invités au procès à La Cage, Anne Hébert (1916-2000) nous a laissé une oeuvre dont la splendeur, l’originalité et la force font d’elle une figure majeure de la littérature québécoise et canadienne du XXe siècle. Commencée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, cette oeuvre s’échelonne sur une cinquantaine d’années, toujours nouvelle et cependant toujours fidèle au même désir, à la même exigence : vivre, c’est écrire. Mais qui était cette femme qui a donné naissance dans tant de livres à tant de beauté, de violence et de vérité ? Sur sa vie, son intimité, ses rapports avec sa famille et ses proches, Anne Hébert était la discrétion même, comme si la présence et le rayonnement de son oeuvre exigeaient l’effacement de sa personne, sa propre absence, en quelque sorte. De son enfance et de sa jeunesse, de ses apprentissages, de la trajectoire qui l’a conduite du Québec où elle est née à la France où elle s’est épanouie, de ses façons de travailler, des rencontres qui l’ont marquée, des êtres qu’elle a aimés et qui l’ont aimée, entourée, soutenue, des joies et des souffrances qu’elle a vécues et qui ont pu nourrir son imagination de romancière, elle n’a pratiquement rien dit, ni dans ses écrits ni dans ses interventions publiques. C’est donc sur ce « mystère Anne Hébert » que se penche ici Marie-Andrée Lamontagne, non certes pour le résoudre (qui saura jamais la vérité d’un tel être ?), mais pour essayer au moins de l’éclairer avec toute la précision, la sympathie et l’honnêteté qui s’imposent. Recherches dans les bibliothèques et les dépôts d’archives, exhumation et dépouillement de correspondances privées et de papiers de famille, entretiens avec plusieurs témoins, dont des proches, consultation d’imprimés et de documents audiovisuels de toutes sortes, voyages : mariant l’enquête journalistique et l’essai littéraire, la biographe n’a rien négligé pour nous offrir un portrait complet et vivant de cette grande dame dont l’existence, vouée à la littérature, aura épousé le XXe siècle.»
Voici donc les cinq livres de la rentrée littéraire québécoise qui vont certainement se retrouver dans ma bibliothèque. D’ailleurs, j’ai déjà commencé la lecture d’Oshima. J’ai hâte de vous en parler davantage.
Que pensez-vous de ces livres de la rentrée?
Bien à vous,
Madame lit
Source : Les libraires
Cet article contient des liens d’affiliation grâce à un partenariat avec la coopérative des Librairies indépendantes du Québec. Vous pouvez commander les livres mentionnés par le biais du site Web des Libraires grâce à un lien sécurisé.
Merci pour ces belles propositions. Je note Oshima de Serge Lamothe et puis la couverture du livre est très belle…
J’aimeAimé par 1 personne
Un livre alors pour le mois de novembre qui est consacré à un livre québécois pour mon défi et à Québec en novembre de Karine. 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai déjà acheté un autre livre pour ton challenge de novembre 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Contente de l’apprendre. J’ai hâte de connaître le titre de ton achat! 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Anne Hébert, c’est certain. Robert Lalonde presqu’autant, Michaud par curiosité.
J’aimeAimé par 1 personne
D’accord. Donc, nous allons lire les mêmes bouquins dans le cadre de la rentrée! Merci!
J’aimeJ’aime