
Chère lectrice, Cher lecteur,
En décembre, pour clore le défi 2020 de Madame lit, il faut plonger dans l’univers d’un roman d’une autrice ou d’un auteur ayant remporté le prix littéraire France-Québec.
Tout d’abord, qu’est-ce que le prix littéraire France-Québec ?
Selon Wikipédia :
Le prix littéraire France-Québec est un prix littéraire remis annuellement par l’association France-Québec, et qui a pour but de faire connaître aux lecteurs français la littérature québécoise. Il prend la suite du prix Philippe-Rossillon, créé en 1998 et nommé en mémoire du diplomate et militant de la Francophonie Philippe Rossillon (1931-1997). Depuis 2006, le prix est parrainé par Patrick Poivre d’Arvor.
Le prix a pris son nom actuel et a été jumelé au prix Jean-Hamelin le 14 décembre 2005.
Alors, pour décembre, terminons le défi avec une autrice ou un auteur ayant remporté ce prestigieux prix littéraire.
Sans plus tarder, voici les titres suggérés. J’ai cité l’extrait du site des Libraires. En cliquant sur le lien du livre, vous serez redirigé sur le site. Vous pouvez, si vous le désirez, commander le bouquin.

2002 – Chercher le vent de Guillaume Vigneault
«La paix a son prix, et il faut parfois brûler les ponts. Il y a déjà longtemps que Jack vit sans Monica. Longtemps aussi que Jack vit sans Jack, un peu. Mais on a beau enterrer les souvenirs, l’érosion fait son travail. Chercher le vent nous entraîne sur la route, la route sans destination, simplement parce qu’il faut bouger, parce qu’il faut prêter ses voiles au hasard. « Un roman à travers lequel, en mêlant aux ingrédients poivrés du romantisme moderne une pointe liquoreuse de sentimentalisme, l’auteur confirme son indéniable doigté dans l’art de réussir les plus savoureux cocktails. » Bernard Le Saux, Figaro Magazine»

2003 – De belles paroles d’Esther Croft
«Catherine a vécu un long deuil après le suicide de Philippe. Un jour, elle fait la rencontre de Marc-André Ladouceur. Elle est immédiatement séduite. Il a une voix enchanteresse et il est d’une intelligence hors pair. Catherine succombe à son charme pour découvrir, trop tard, que le mensonge l’habillait tout aussi bien que ses belles paroles. Prix Association France-Québec/Philippe Rossillon 2003».

2008 – Les Carnets de Douglas de Christine EDDIE
«Le même jour, deux adolescents parviennent à fuir un destin qui les aurait emmurés. Ils se trouvent, deux ans plus tard, à Rivière-aux-Oies, un village beaucoup trop discret pour figurer sur une carte. Au coeur de la nature généreuse et sauvage, ils s’aiment, à l’abri des rugissements du vingtième siècle. Jusqu’à ce que la vie, comme d’habitude, fasse des siennes.»
Pour lire mon article sur ce roman, cliquez sur Les carnets de Douglas.

2012 – Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier
«Trois octogénaires épris de liberté vivent selon leur propre loi en forêt profonde dans le nord de l’Ontario. Non loin de là, deux hommes, l’un gardien d’un hôtel fantôme et l’autre planteur de marijuana, veillent sur l’ermitage des vieillards. Leur vie d’hommes libres et solitaires sera perturbée par l’arrivée de deux femmes. D’abord une photographe en quête du dernier survivant des grands feux qui ont ravagé la région au début du XXe siècle. Puis une deuxième visiteuse, très vieille celle-là, Marie-Desneige, un être aérien et lumineux qui détient le secret des amours impossibles. La vie ne sera plus la même à l’ermitage.Il pleuvait des oiseaux est un superbe récit qui nous entraîne au plus profond des forêts canadiennes, où le mot liberté prend tout son sens. L’émotion, brute et vive, jaillit à chaque page.»
Pour lire mon article sur ce livre, cliquez sur Il pleuvait des oiseaux.

«Un médecin s’établit dans un petit village du nord du Québec en même temps qu’une grande compagnie minière s’intéresse au sous-sol de cette région. Or, cette avidité de l’entreprise qui cannibalise la terre aura des répercussions dans la chair même des humains qui l’habitent, car voilà que les cadavres s’additionnent. À travers une galerie de portraits généreux, avec une ouverture à l’autre qui adoucit le regard, sans jamais juger, en tentant de comprendre et d’exprimer tous les points de vue, Biz nous offre une histoire fantastique et pourtant éminemment réaliste, un thriller d’horreur, passionnant et dur, qui se lit au grand galop.»

2016 – La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette
«Anaïs Barbeau-Lavalette n’a pas connu la mère de sa mère. De sa vie, elle ne savait que très peu de choses. Cette femme s’appelait Suzanne. En 1948, elle est aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus Global. Avec Barbeau, elle fonde une famille. Mais très tôt, elle abandonne ses deux enfants. Pour toujours. Afin de remonter le cours de la vie de cette femme à la fois révoltée et révoltante, l’auteur a engagé une détective privée. Les petites et grandes découvertes n’allaient pas tarder.»
Pour lire mon article sur ce livre, cliquez sur La femme qui fuit.

2017 – Le poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
«Dans une véranda cousue de courants d’air, en retrait d’un village sans électricité, s’organise la vie de Matthias et d’un homme accidenté qui lui a été confié juste avant l’hiver. Telle a été l’entente : le vieil homme assurera la rémission du plus jeune en échange de bois de chauffage, de vivres et, surtout, d’une place dans le convoi qui partira pour la ville au printemps. Les centimètres de neige s’accumulent et chaque journée apporte son lot de défis. Près du poêle à bois, les deux individus tissent laborieusement leur complicité au gré des conversations et des visites de Joseph, Jonas, Jean, Jude, José et de la belle Maria. Les rumeurs du village pénètrent dans les méandres du décor, l’hiver pèse, la tension est palpable. Tiendront-ils le coup ?»
Pour lire mon article sur ce livre, cliquez sur Le poids de la neige.

2018 – Taqawan d’Éric Plamondon
«Il avait démissionné, une jeune Mi’gmaq se trouvait sous sa protection, deux hommes étaient morts et une partie du Québec voulait qu’on en finisse une fois pour toutes avec les Indiens. Cette histoire commence en Gaspésie, le 11 juin 1981. Cette histoire commence il y a des millénaires, avant les Vikings, avant les Basques, avant Cartier. Cette histoire commence avec les Mi’gmaq. Pour eux, c’est la fin des terres, Gespeg. Pour d’autres, c’est le début d’un nouveau monde. Alors que trois cents policiers de la Sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour saisir les filets des pêcheurs mi’gmaq, un agent de la faune change de camp, une adolescente affronte ceux qui ont humilié son père, un vieil ermite sort du bois, une jeune enseignante s’apprête à retourner dans son pays – pendant que le saumon devenu taqawan, au retour de son long périple en mer, remonte la rivière jusqu’au lieu de sa naissance. Taqawan est une histoire de pêche et d’affrontements. Une histoire de crimes et d’accointances, d’injustice et de droits bafoués. Taqawan est une histoire de rencontres et de recommencements, de survie et de résistance.»

2019 – Les Écrivements de Matthieu Simard
«Les traces de pas dans la neige finissent toujours par disparaître, comme des souvenirs qu’on est forcé d’oublier, soufflés par le vent ou effacés par le soleil. Celles de Suzor, parti un soir de décembre 1976, n’existent plus depuis longtemps. Pourtant, Jeanne les voit encore chaque jour par la fenêtre du salon.Pendant quarante ans, elle s’est promis de ne jamais le chercher, mais lorsqu’elle apprend qu’il est atteint d’alzheimer, sa promesse ne tient plus : elle doit retrouver Suzor avant qu’il oublie. Dans un Montréal enneigé, aidée par une jeune complice improbable, Jeanne retracera le chemin parcouru par Suzor et devra, pour ce faire, revisiter leur passé. La famille qu’ils n’avaient pas. Leur jeunesse en solitaire. Le voyage en Russie dont elle porte encore les cicatrices. Le trou dans le mur de la cuisine. Le carnet que la petite n’avait pas le droit de lire. Les boutons trouvés sur le trottoir.« Je ne veux pas être la seule condamnée au souvenir de nos bonheurs », dira Jeanne dans ce doux roman sur les caprices de la mémoire, sur ces choses qu’on oublie sans le vouloir et celles qu’on choisit d’oublier.»
Pour lire mon article sur ce roman, cliquez sur Les Écrivements.

«Ce roman retrace le parcours d’Almanda Siméon, une orpheline qui va partager sa vie avec les Innus de Pekuakami. Amoureuse d’un jeune Innu, elle réussira à se faire accepter. Elle apprendra l’existence nomade et la langue, et brisera les barrières imposées aux femmes autochtones. Almanda et sa famille seront confrontées à la perte de leurs terres et subiront l’enfermement des réserves et la violence des pensionnats. Racontée sur un ton intimiste, l’histoire de cette femme, qui se déroule sur un siècle, exprime l’attachement aux valeurs ancestrales des Innus et au besoin de liberté qu’éprouvent les peuples nomades, encore aujourd’hui.»
Mes choix pour décembre :
- Kukum de Michel Jean
- Taqawan d’Éric Plamondon
J’espère que cette liste vous aidera à choisir un bouquin pour le défi littéraire! J’ai hâte de connaître celui qui bercera certaines de vos soirées de décembre.
Bien à vous,
Madame lit
Source : Les libraires

Cet article contient des liens d’affiliation grâce à un partenariat avec la coopérative des Librairies indépendantes du Québec. Vous pouvez commander les livres mentionnés par le biais du site Web des Libraires grâce à un lien sécurisé.
Merci pour cette présentation…
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🙂
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J’avais acheté sur vos conseils « Les écrivements » de M.Simard et je vais profiter de ce mois de décembre pour lire ce livre et participer à votre défi !
Merci Madame Lit de ces recommandations 🙂
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Je suis très contente de l’apprendre. Bonne lecture alors! 🙂
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Merci 🙂
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J’essayerais bien de sortir de ma pile Les écrivements de Mathieu Simard. En plus je m’étais promis de lire un livre de chez Alto pour fêter leurs 15 ans et je ne l’ai toujours pas fait… En plus ça a rapport avec l’hiver, dirait-on, c’est de saison.
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Bonne idée! Je te souhaite une très belle lecture avec Matthieu Simard. Au plaisir et merci!
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