Chère lectrice, Cher lecteur,
Babelio organise pour la première fois de son histoire une Masse critique québécoise et un responsable est entré en communication avec moi pour me proposer de participer à cet événement. J’ai accepté car un des buts de mon blogue est de promouvoir et de faire connaître la littérature québécoise dans le monde. Pour ma première participation, j’ai décidé de lire le recueil de nouvelles Le syndrome de takotsubo de Mireille Gagné publié aux Éditions Sémaphore. Je voulais découvrir la plume de cette autrice depuis un petit bout de temps car je suis, tout comme elle, passionnée par la littérature québécoise. Aussi, son livre Le lièvre d’Amérique a connu beaucoup de succès.
Tout d’abord, qui est Mireille Gagné?
Selon le site Web des Éditions Sémaphore :
« Poète et nouvelliste, Mireille Gagné vit à Québec, où elle travaille dans le milieu de la culture et des communications. Elle a publié trois recueils de poésie aux Éditions l’Hexagone : Les oies ne peuvent pas nous dire (2010), Les hommes sont des chevreuils qui ne s’appartiennent pas (2015) et Minuit moins deux avant la fin du monde (2018). Elle a également publié le recueil de nouvelles Noirceur et autres couleurs aux Éditions Trampoline (2010). »
Mon expérience de lecture du Syndrome de takotsubo
Tout d’abord, je tiens à dire que j’aime beaucoup ce titre. J’ai découvert tout de suite en ouvrant les pages du livre que ce dernier voulait dire «syndrome du coeur brisé». Alors, je crois bien que j’ai souffert de ce syndrome à quelques reprises dans ma vie! Je me suis dit : « Je le connais bien ce syndrome». Ce recueil de nouvelles est pour moi. Dès le départ, l’autrice mentionne à l’instance lectrice :
«Le syndrome de takotsubo, aussi appelé «syndrome du coeur brisé», a été initialement observé dans les années 1990 par des cardiologues japonais. Cette condition se définit par une forme rapide et transitoire de défaillance cardiaque aiguë, déclenchée par un stress, émotionnel ou physique, intense. À l’échocardiographie, elle se distingue par une ballonisation ventriculaire qui ressemble au takotsubo, mot japonais désignant les pièges à goulot étroit servant à capturer les pieuvres. »
Puis, je tourne la page et je découvre pour annoncer la première nouvelle, un peu de poésie ou un haïku. D’ailleurs, selon Wikipédia :
«Un haïku (俳句, haiku?) est un poème d’origine japonaise extrêmement bref, célébrant l’évanescence des choses et les sensations qu’elle suscite. Un haïku évoque généralement une saison (le kigo) et doit comporter une césure (le kireji). Il est composé de 17 mores réparties en trois vers suivant un schéma 5/7/5. »
Et si tout le recueil respectait cette logique? N’est-il pas composé de 17 nouvelles? Et si le schéma 5/7/5 le structurait? Je me pose des questions… ce qui est excellent pour moi car j’adore être stimulée intellectuellement en lisant. Alors, je lis :
«Là où la terre s’arrête
il existe le coeur
pour migrer».
Magnifique non?
Je suis alors conquise…
Les dix-sept nouvelles sont précédées de cette forme poétique.
Dans ces dernières, le lecteur retrouve des êtres blessés comme un insomniaque incapable de reconduire sa mère à l’aéroport, une femme emprisonnée qui a tué son mari ou encore Mélanie et Gaétan. Il y a aussi des oies sauvages qui s’envolent, qui meurent sous les balles, qui sont libres dans le ciel de partir pour le Nord. De plus, il est question, entre autres, de relations, de mort, de coeur, de liberté et un peu de joie.
Ces nouvelles sont courtes, bien rédigées et très intelligentes. J’ai passé un excellent après-midi à les découvrir.
Devez-vous les lire? Si vous aimez comme moi un livre bien construit, bien rédigé, poétique, vous allez ressentir du plaisir en le lisant. N’est-ce pas un but de la lecture? Je vous le recommande sans hésiter.
Que pensez-vous de mon premier article pour Masse critique québécoise?
Bien à vous,
Madame lit
Gagné, Mireille (2018). Le syndrome de takotsubo. Ville Saint-Laurent : Les Éditions du Sémaphore, 116 p.
ISBN 978-2-924461-48-8

Cet article contient des liens d’affiliation grâce à un partenariat avec la coopérative des Librairies indépendantes du Québec. Vous pouvez commander Le syndrome de takotsubo via Les Libraires grâce à un lien sécurisé.
En fait moi aussi j’ai dû avoir ce syndrome du takotsubo mais j’espère que mon coeur s’en est remis. C’est joli, cette idée d’insérer des haïkus entre les nouvelles. Moi qui aime la culture japonaise, ça me fait envie 🙂
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Si jamais tu le lis chère Marie-Anne, il ne faut pas hésiter à me partager tes impressions. Bonne fin de journée!
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Ça à l’air d’une lecture bien agréable.
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C’est vraiment ça! Merci!
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J’en pense que tu donnes très envie de lire ce recueil d’une auteure que j’ai récemment découverte avec beaucoup de plaisir, comme tu as pu le voir chez moi !
Ingannmic (https://bookin-ingannmic.blogspot.com/)
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Oui! Je crois que nous partageons le même intérêt pour cette autrice. Merci!
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