«[…] je vais pouvoir, avec le lecteur, revivre, dans leurs plus petits détails, ces heures de pur amour et d’effroi». (p. 12)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pour ma participation en décembre au défi organisé par Moka et Fanny autour des classiques, permettez-moi de partager avec vous mes pensées sur Le Fantôme de l’Opéra, roman populaire de Gaston Leroux, publié pour la première fois en 1910 chez Lafitte et qui connaîtra plusieurs adaptations (cinéma, comédie musicale, etc). En décembre, le thème du défi à l’honneur était élémentaire mon cher Watson ! (les classiques policiers, romans noirs). À cet égard, j’ai cherché de l’information dans Internet sur le genre littéraire et je me suis dit : «Pourquoi ne pas lire enfin le bouquin mettant en scène le plus célèbre fantôme de Paris : Le fantôme de l’Opéra. »
Mon expérience de lecture
Comme plusieurs d’entre vous certainement, j’avais vu le film de Joel Schumacher de 2004 adapté du roman alors, je connaissais un peu l’histoire. En ce sens, j’ai bien aimé retrouver les personnages l’espace de quelques jours. Ainsi, Christine Daaé, belle chanteuse à l’Opéra Garnier, reçoit des cours privés d’un ange de la musique ou encore d’un fantôme. Ce dernier l’aime d’un amour fou, absolu et il possède la loge n. 5 pour écouter tous les spectacles. Christine cependant ressent de l’effroi pour lui. Elle renoue avec un ami d’enfance : le vicomte Raoul de Chagny. Entre les deux amis de longue date se développe une historie d’amour. Le fantôme de l’Opéra pourra-t-il supporter de perdre sa belle au profit d’un autre soupirant? Qu’est-ce qui se cache entre les murs de l’opéra et dans ses souterrains? Des enquêteurs pourront-ils enfin résoudre l’énigme du fantôme de l’Opéra?
Dès le départ, le lecteur est invité à participer à l’enquête concernant l’existence du fantôme de l’Opéra. L’incipit présente une certitude :
«Le fantôme de l’Opéra a existé. […] Oui, il a existé en chair et en os, bien qu’il se donnât toutes les apparences d’un vrai fantôme, c’est-à-dire d’une ombre».
Le narrateur de l’histoire cherche à colliger l’information de l’Académie nationale de musique autour du fantôme de l’Opéra et des drames l’entourant (mort du comte Philippe de Chagny, enlèvement de Christine Daaé, disparition du vicomte, etc.) remontant à une trentaine d’années. Dès le départ, il n’hésite pas à croire en l’existence du fantôme à cause des archives. Ainsi, le roman se construit sous la forme d’un documentaire avec des preuves à l’appui (notes en bas de pages, témoignage du Persan, etc.) et le lecteur devient en quelque sorte témoin des événements des différents points de vue recueillis dans les archives. À cet égard, j’ai adoré la structure du roman, car j’ai trouvé ma lecture plus dynamique. Par exemple, je réfléchissais avec les éléments, je tentais de me rappeler qui était cet Erik qui vivait dans les souterrains de l’opéra, j’ai apprécié cet être de la mort souhaitant vivre l’amour. J’ai été charmée par les descriptions des lieux, surtout celles des appartements d’Erik, dit le fantôme de l’Opéra.
Toutefois, j’ai été perdue durant les premières pages. Je ne me retrouvais pas avec les personnages surtout les directeurs et je me sentais plus ou moins à l’aise avec le style de l’auteur (alors si vous lisez ce bouquin, ne lâchez pas!!!). Dès que j’ai amorcé l’histoire de Christine, j’ai accroché à l’intrigue et j’ai eu de la difficulté à laisser le livre de côté pour faire autre chose.
Le lecteur remarque aussi que l’auteur a voulu rendre hommage à l’Opéra Garnier. Il apprend un peu d’histoire sur ce célèbre édifice. Les effets de réel sont mélangés à l’imaginaire.
«Je fis jouer la pierre et nous sautâmes dans la demeure qu’Erik s’était construite dans la double enveloppe des murs de fondation de l’Opéra (et cela, le plus tranquillement du monde, puisque Erik a été un des premiers entrepreneurs de maçonnerie de Philippe Garnier, l’architecte de l’Opéra, et qu’il avait continué à travailler, mystérieusement, tout seul, quand les travaux étaient officiellement suspendus, pendant la guerre, le siège de Paris et la Commune.» (p. 213)

Donc, je peux dire que je suis bien heureuse d’avoir lu l’intrigue du Fantôme de l’Opéra. Durant ma lecture, je ne cessais de fredonner cette chanson :
Ce récit a été lu dans le cadre du défi Les Classiques, c’est fantastique créé par Moka et Fanny car en décembre, il fallait lire un roman policier ou noir. Je crois que Le Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux était un excellent choix pour ce mois.
Avez-vous déjà lu Le Fantôme de l’Opéra de Leroux?
Bien à vous,
Madame lit
Leroux, Gaston. (2008). Romans Mystérieux ; Le Fantôme de l’Opéra, Le Roi Mystère, Le Secret de la boîte à thé. Paris : Omnibus, 1115 p.
ISBN 978-2-258-07826-0

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Je n’ai jamais lu Gaston Leroux ! Apparemment cette lecture t’a plu.
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Oui, J’ai trouvé le livre très approprié dans le cadre du défi auquel je participe. Merci Marie-Anne et bonne fête de fin d’année!
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Merci ! À toi aussi Nathalie je te souhaite une belle fin d’année et de bonnes fêtes !
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Ta chronique répond à une interrogation que j’avais quant à l’adaptation à visionner après ma lecture. Je suis contente de te lire sur ce titre par le plus grand des hasards. Merci pour ta participation !
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Merci pour ce retour et pour l’organisation de ce défi qui me permet de voyager dans des univers fantastiques! Bonne année!
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Tu as persévéré 🙂
Par contre, malgré vos avis à toi et à Moka, je ne suis toujours pas tentée.
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Je peux comprendre. 😉 Bonne lecture!!!
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Lu ado… ce récit et l’imaginaire qui va avec m’avaient fascinée!
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C’est en effet très fascinant. L’auteur sait comment raconter une histoire en tous les cas. Merci pour ton commentaire et au plaisir!
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