Chère lectrice, Cher lecteur,
En juin, au Québec et au Canada, il y a un mouvement pour mettre à l’honneur la littérature autochtone. En plus, juin s’avère le Mois national de l’histoire autochtone et c’est bientôt le début. Comme le souligne le site du Gouvernement du Canada :
«En juin, nous commémorons le Mois national de l’histoire autochtone. Au cours de ce mois, prenez le temps de souligner l’histoire, le patrimoine, la résilience et la diversité des Premières Nations, des Inuit et des Métis de partout au Canada.»
Pour découvrir davantage cet événement littéraire :
- Suivez le #jelisautochtone
- Visitez la page Facebook de l’événement
- Consultez le site Web En juin : Je lis autochtone
Si vous avez envie de découvrir ou encore d’affiner vos connaissances par rapport à la littérature autochtone, je suggère dans ce billet quelques titres intéressants pour vous inciter à participer. N’hésitez à lire autochtone en juin et à illuminer le ciel de la blogosphère avec la présentation d’un ou de plusieurs romans/recueils de poèmes, bd, etc.
J’ai cité l’extrait du site des Libraires (résumé ou premières lignes). En cliquant sur le lien du livre, vous serez redirigé sur le site. Vous pouvez, si vous le désirez, commander le bouquin.
Le vent en parle encore de Michel Jean
«À quatorze ans, Virginie, Marie et Thomas sont arrachés à leurs familles sur ordre du gouvernement canadien. Avec les autres jeunes du village, ils sont envoyés, en avion, dans un pensionnat perdu sur une île à près de 1000 kilomètres de chez eux pour y être éduqués. On leur coupe les cheveux, on les lave et on leur donne un uniforme. Il leur est interdit de parler leur langue. Leur nom n’existe plus, ils sont désormais un numéro. Soixante-dix-sept ans plus tard, l’avocate Audrey Duval cherche à comprendre ce qui s’est passé à Fort George, l’île maudite balayée par l’impitoyable vent du large, et ce qu’il est advenu des trois jeunes disparus mystérieusement. Une histoire où l’amour et l’amitié offrent les seuls remparts contre les agressions et la violence.»
Uiesh Quelque part de Joséphine Bacon
«Quelque part, une aînée avance. Elle porte en elle Nutshimit, Terre des ancêtres. Une mémoire vive nomadise, épiant la ville, ce lieu indéfini. La parole agrandit le cercle de l’humanité. Joséphine Bacon fixe l’horizon, conte les silences et l’immensité du territoire.»
Manifeste Assi de Natasha Kanapé Fontaine
« Ma terre je la prendrai dans ma main je la soignerai avec un pan ma jupe essuiera ses larmes noires mes cheveux ses joues creuses je la bercerai en ses tremblements je ne dors plus l’endormirai sur mes genoux et saluerai mes ancêtres de la main avec le bégaiement l’enfant à naître que je suis. Assi en innu veut dire Terre. Poésie d’utilité publique que ce Manifeste qui crie d’une même voix révolution et amour. Si la parole était donnée aux peuples des Premières Nations, elle ressemblerait à Assi, terre rêvée de ces femmes et de ces hommes qui guettent dans leur chant les mots dignité, espoir et liberté.»
La vallée des fleurs de Niviaq Korneliussen
« La Vallée des Fleurs se trouve à l’est du Groenland, tout près de la ville de Tasiilaq. Des fleurs de plastiques roses, rouges et bleues y poussent sur les tombes du cimetière. Une jeune femme s’y rend à la suite d’un événement tragique qui a touché sa belle-famille. Elle est amoureuse, étudiante, promise à l’avenir, et pourtant quelque chose en elle se brise devant la majesté des montagnes. Son quotidien de Groenlandaise qui tente de s’insérer dans la société danoise va s’accélérer, suivant une corde tendue entre obscurité et lumière vive.»
L’hiver de la corneille de Karen McBride
« Depuis son retour à Spirit Bear Point, Hazel Ellis rêve sans cesse à une vieille corneille qui affirme vouloir l’aider, la sauver. Mais la sauver de quoi, exactement? Du deuil de son père, qu’elle ne parvient pas à faire malgré les deux années qui se sont écoulées depuis son décès? Mais cela suffit-il à justifier l’intervention de Nanabush, un Trickster, un conteur, un maître de la métamorphose, une mythique créature anishinabe?
Peu à peu, Hazel découvre que ce qui se joue dépasse largement ses doutes et son propre chagrin. La carrière située sur la terre de son père, laissée en plan depuis plus d’un siècle, semble au cœur de ce qui ravive l’ancienne magie liant les deux côtés de la Roue de Médecine. Dans L’hiver de la corneille, Hazel lève le voile sur les mondes visible et invisible, le rêve et la réalité, le cœur et la tête, le passé et le présent. Karen McBride signe ici son premier roman.»
Pour d’autres suggestions, n’hésitez pas à consulter mon article Madame lit ses suggestions (voir la partie sur les suggestions de livres autochtones).
Allez-vous participer à cet événement, comme moi, en lisant un livre autochtone?
Bien à vous,
Madame lit
Source : Les libraires

Cet article contient des liens d’affiliation grâce à un partenariat avec la coopérative des librairies indépendantes du Québec. Vous pouvez commander les livres mentionnés par le biais du site Web des Libraires grâce à un lien sécurisé.