Madame lit Nous les menteurs par Marie-Pier Machado

Nous les menteurs
« Sois normale, a-t-elle déclaré. Immédiatement.
Parce que tu l’es. Parce que tu peux l’être.
Pas de scandale, m’a-t-elle ordonné. Respire un bon coup et redresse toi.
J’ai obéi. »
« Mirren est le sucre, la curiosité et la pluie.
Johnny est la vitalité, la persévérance et le sarcasme.
Gat est la contemplation et l’enthousiasme. L’ambition et le café noir.»
Chère lectrice, Cher lecteur,
Sans plus tarder, il me fait extrêmement plaisir de présenter la cinquième chronique de la jeune critique littéraire : Marie-Pier Machado sur le roman choc de Nathalie Peronny Lockhart : Nous, les menteurs. Ce roman est classé «roman jeunesse 14+».
Ce roman psychologique prend place à Beechwood, l’île privée des Sinclair. Chaque été, les menteurs, Cadence, Mirren, Johnny et Gat s’y retrouvent en famille. Cadence, l’ainée des petits-enfants n’est pas retournée à Beechwood depuis deux ans. Elle endure des migraines et des trous de mémoire car elle a vécu un traumatisme. Quelque chose s’est produit sur l’île l’été de ses quinze ans, un accident, ou plutôt un secret s’est inflitré. Deux ans plus tard, elle retourne enfin à Beechwood et retrouve les menteurs. Ses souvenirs finissent par refaire surface et la vérité sur l’accident lui est révélée. Les Sinclair semblent être une famille parfaite en apparence, mais on retrouve des menteurs partout, même dans la plus admirable des familles.
Mon avis
Ce livre est tout simplement ensorcelant. L’écriture de l’autrice est magnifique. J’adore les petits chapitres et l’intégration d’histoires ou de contes que Cadence imagine pour faire des allusions à ses problèmes.
Les personnages de ce livre sont renversants. On se concentre sur Cadence tout au long du roman, mais Mirren, Johnny et Gat sont également étonnants. Gat, par exemple, ne fait pas partie de la famille Sinclair. Il est en quelque sorte un ami de la famille. C’est un personnage un peu plus réservé et qui ne vient pas d’une famille riche. Avec Gat, l’autrice a pu discuter d’enjeux sociaux. Le grand-père a lui aussi été un personnage marquant de ma lecture. Tout au long du roman, ses trois filles se battent pour obtenir son approbation, mais plus que tout, elles souhaitent avoir le plus de biens après sa mort. Il lance même des rivalités entre elles et entre ses petits-enfants, tout ça pour son argent. Ce personnage frustrant est primordial pour le développement du roman et pour démontrer les enjeux sociaux contenus dans l’histoire.
Je pense que la seule chose que j’ai un peu moins appréciée du livre était qu’il y avait beaucoup trop de noms à retenir. Effectivement, en plus de tous les noms des membres de la famille Sinclair qui sont au cœur de l’histoire, chaque maison sur l’île porte un nom et il faut se souvenir à qui appartient telle maison. J’ai été plusieurs fois mélangée à cause de cela au cours de ma lecture.
Finalement, l’intrigue et le suspens m’ont tenue en haleine tout au long du livre. Je n’ai pas été déçue par la fin. Ce roman est bouleversant. L’autrice a également écrit un autre (Family of liars) et j’ai très hâte de le lire.
Félicitations Marie-Pier pour cette chronique et nous comprenons très bien ton ressenti!
Que pensez-vous de cet article? Avez-vous lu Nous les menteurs? Quelqu’un autour de vous l’a lu?
Bien à vous,
Madame lit
Cet article contient des liens d’affiliation grâce à un partenariat avec la coopérative des Librairies indépendantes du Québec. Vous pouvez commander Nous les menteurs de Nathalie Peronny Lockhart par le biais du site Web des Libraires grâce à un lien sécurisé.
Je n’ai pas lu « Les menteurs », mais j’apprécie cette chronique une fois de plus bien balancée. Merci Marie-Pier!
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi! 🙂
J’aimeJ’aime
Bravo à Marie-Pier pour ses chroniques claires et bien écrites.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Marie-Anne de sa part! 🙂
J’aimeAimé par 1 personne