Madame lit la fin de….
Chère lectrice, Cher lecteur, Je viens de terminer Il pleuvait des oiseaux. En fermant ce livre, un seul mot s’est emparé de mon esprit pour décrire ce roman : liberté. Liberté pour ces beaux personnages, attachants, mystérieux qui ont choisi de vivre, été comme hiver, dans la forêt, chacun dans son petit campement au bord d’un lac. Ils ont plus de quatre-vingts ans et ils ont décidé de ne pas ou de ne plus être enfermés dans une maison pour personnes âgées. Ils sont solidaires dans leur choix et ils se respectent. Chacun a un passé marqué par des épreuves, des joies, des amours. Toutefois, ils ont réussi à recommencer leur vie, ailleurs, libres de tout choisir, même leur mort : – La liberté, ma jolie, la liberté de choisir ma vie. -Et sa mort, a ajouté Charlie. Et ils sont partis d’un grand éclat de rire ». (p.26) Ainsi, ils demeurent dans une communauté qu’ils ont créée, selon leurs propres règles afin, peut-être, de se sentir toujours des êtres vivants. Ted était un être brisé, Charlie un amoureux de la vie et Tom avait vécu tout ce qu’il est permis de vivre. Une journée après l’autre, ils ont vieilli ensemble, ils ont atteint le grand âge. Ils avaient laissé derrière eux une vie sur laquelle ils avaient fermé la porte. Aucune envie d’y revenir, aucune envie que se lever le matin avec le sentiment d’avoir une journée bien à eux et personne qui trouve à y […]