
Chère lectrice, Cher lecteur,
Comme le mois sous le signe de la neige est débuté pour le défi 2019 de Madame lit, j’ai décidé de partager avec vous un extrait tiré du grand classique québécois de Louis Hémon Maria Chapdelaine. Dans ce passage, Maria Chapdelaine pense à son amoureux, le coureur des bois, François Paradis.
« Comme il a dû pâtir là-bas dans la neige, songe [Maria].
[…]. Point n’est besoin de voir le lieu; elle connaît assez bien l’aspect redoutable des grands bois en hiver, la neige amoncelée jusqu’aux premières branches des sapins, les buissons d’aunes enterrés presque en entier, les bouleaux et les trembles dépouillés comme des squelettes et tremblant sous le vent glacé, le ciel pâle se révélant à travers le fouillis des aiguilles vert sombre. […].« Elle se serre contre le poêle de fonte, et bien que la chaleur du feu la pénètre elle continue à frissonner en pensant au pays glacé qui l’entoure, au bois profond, à François Paradis qu’elle ne peut encore imaginer insensible, et qui doit avoir si froid dans son lit de neige. »
Pour en apprendre davantage sur la thématique de la neige dans les romans québécois, n’hésitez pas à consulter mon billet en cliquant sur rêverie de la neige.
Bien à vous,
Madame lit

Cet article contient un lien d’affiliation grâce à un partenariat avec la coopérative des Librairies indépendantes du Québec. Vous pouvez commander le livre mentionné par le biais du site Web des Libraires grâce à un lien sécurisé.
Oui, c’est un très beau passage.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci! 🙂
J’aimeJ’aime
En effet, très beau passage…
J’aimeAimé par 1 personne
Merci! 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Magnifique ! Il faut absolument que je prenne le temps de lire cet article sur la neige !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci! Au plaisir! 🙂
J’aimeJ’aime