Madame lit Witch; Libérée indomptée Décomplexée de Lisa Lister

Madame lit Witch; Libérée indomptée Décomplexée de Lisa Lister

«Être une sorcière n’a pas de rapport avec ce que vous faites, mais avec qui vous êtes». (p. 97)

Chère lectrice, Cher lecteur, 

J’ai décidé de lire cet été des ouvrages sur les sorcières car j’avais envie d’en apprendre davantage sur ces femmes qui ont osé se rebeller contre le patriarcat et qui étaient très près de la nature. En ce sens, j’ai demandé de recevoir en service de presse Witch; Libérée indomptée Décomplexée de Lisa Lister. 

Comme je ne connaissais pas l’autrice, Lisa Lister, j’ai navigué sur le Web pour en apprendre un peu plus sur elle. J’ai découvert son site internet : The sassy she. En ce sens, j’ai appris qu’elle était active sur ce dernier et qu’elle était très connue auprès de personnalités du milieu artistique comme il est stipulé dans les témoignages. Mais encore, sur la quatrième de couverture, il est mentionné en guise de présentation par les Éditions Leduc :  

« Lisa Lister est une auteure de renom. Elle est chamane, guérisseuse et sorcière de troisième génération. Elle se consacre à la guérison des blessures du féminin, à la réécriture de l’histoire des femmes et à la découverte de leur propre magie. Elle partage aussi ses rituels personnels issus de la lignée familiale. » 

Donc, il allait de soi que cette autrice rédige un livre sur les sorcières.  

Witch ; Libérée indomptée Décomplexée 

Comment libérer, réveiller la sorcière qui se terre dans les tréfonds de la femme? C’est à cette question que s’attarde de répondre l’autrice par le biais de 13 chapitres. Ainsi, le bouquin s’adresse au pouvoir personnel de la femme afin que cette dernière se connecte au cycle de la Lune ou encore à celui de la Nature. L’autrice aborde son expérience et donne des exemples concrets de ce qu’elle a fait pour y arriver. Par exemple, il est mentionné qu’il faut que la femme fasse confiance à son intuition ou encore qu’elle découvre dans quelle dimension elle peut oeuvrer. Est-elle une prêtresse, une chamane, une créatrice, une guérisseuse ou une sorcière? À cet égard, il faut que la femme soit en communication avec son énergie et que celle-si soit connectée aux sabbats, aux événements se déroulant dans une année et à ce qui entoure la Lune et son cycle. Mais encore, il existe différents outils à employer pour aider la sorcière des temps modernes à prédire l’avenir ou encore des recettes pour concocter des sorts. Il est aussi recommandé d’avoir un autel pour pouvoir avoir son espace sacré. En ce sens, en redécouvrant ses pouvoirs, la nouvelle sorcière a tous les éléments pour aller à la rencontre de sa féminité et de son appel intérieur. 

Mes impressions

Je dois dire que je propose sur mon blogue des lectures pour le moins surprenantes depuis quelques semaines autour de cette thématique de la sorcière! Je ne veux pas devenir une sorcière, mais je suis fascinée par son univers depuis toujours. Depuis des centaines d’années, la femme a été une  guérisseuse. Elle soignait les siens par le biais de recettes avec des ingrédients naturels. Elle avait développé une sensibilité et elle vivait en communion avec les éléments de Mère Nature. Elle accouchait grâce au soutien des autres femmes. Le patriarcat a rejeté du revers de la main cette puissance féminine qu’il jugeait trop dangereuse. Combien de femmes ont péri à cause de lois inventées pour contrer cette énergie reliée à la Nature? Encore aujourd’hui, ces femmes apparaissent étranges, autres, etc. Et pourtant, nous les consultons pour connaître notre avenir, pour obtenir quelque chose, pour guérir un mal, etc. Les sites sur internet permettent aujourd’hui aux femmes de discuter entre elles de ce qu’elles ressentent, de leur intuition, de leurs rites, etc. Elles peuvent partager des recettes de sorts, elles ne sont plus seules. Il y a aussi des événements qui sont créés pour répondre à un besoin: celui d’appartenance. À cet égard, ces sorcières modernes peuvent libérer leur pouvoir, vivre indomptées et décomplexées. 

Comme il est mentionné dans le livre à propos de la sororité : 

« Sorcière, vous n’êtes pas seule dans ce combat. Si les histoires et expériences de chacune sont uniques, nous sommes toutes connectées. Et aucune de nous ne peut brûler tout ce bazar – les vieilles histoires, le conditionnement patriarcal des esprits, les croyances par lesquelles nous nous sabotons nous-mêmes -seule.Nous avons besoin les unes des autres pour effectuer ce travail. Ce travail de sorcière. » (p. 413) 

C’est un livre que je recommande aux femmes voulant s’initier à la sorcellerie et qui souhaitent par le fait même en apprendre plus sur leur essence. Ce bouquin apparaît très complet. Qui sait? Elles vont peut-être réussir à libérer la sorcière qui sommeille en elle. J’ai également bien aimé les références historiques concernant les sorcières ou encore les livres que l’on retrouve en guise de références à la toute fin. 

«Je ne décide pas de devenir une sorcière. 
Je me rappelle que j’en étais une.» (p. 33)

Je tiens à remercier les Éditions Leduc pour cet envoi en service de presse. 

Que pensez-vous de cet article? 

Bien à vous, 

Madame lit 

Lister, L. (2023). Witch ; Libérée indomptée Décomplexée, traduit de l’anglais par F. Moreau. Éditions Leduc. 

ISBN : 979-10-285-2788-4