Madame lit Rendez-vous au bord du lac de Carley Fortune
« -Toi et moi, dans un an, Fern Brookbanks. Ne me laisse pas tomber.
C’est la dernière chose qu’il m’a dite. » (p. 39)
Chère Lectrice, Cher Lecteur,
J’ai reçu en service de presse Rendez-vous au bord du lac de Carley Fortune publié aux Éditions Robert Laffont Québec. J’avais lu quelques informations sur le succès du premier livre de l’autrice canadienne, alors, je me suis dit que ce serait, sans aucun doute, intéressant de découvrir la plume de cette dernière par le biais d’un service de presse. De plus, je trouvais que ce bouquin cadrait merveilleusement bien avec la saison estivale.
Tout d’abord, qui est Carley Fortune ?
Selon le site web des Éditions Robert Laffont Québec :
« Carley Fortune est une journaliste primée qui a travaillé dans les plus grands médias du Canada, dont le Globe and Mail, le Toronto Life et le Chatelaine. Elle a passé les six dernières années de sa carrière dans les médias féminins, notamment comme rédactrice en chef de Refinery29. L’autrice a grandi en Ontario, dans une région touristique prisée des vacanciers, nageant dans le lac le jour et travaillant au restaurant de sa famille le soir. Elle vit dorénavant à Toronto, avec sa jeune famille. »
Rendez-vous au bord du lac
Fern est une jeune femme dont la vie bascule à 32 ans lorsque sa mère décède dans un accident d’automobile. Sa mère travaillait dans son entreprise familiale depuis que ses parents sont entrés dans un centre pour personnes âgées. Sa mort laisse donc Fern confrontée à son destin. La jeune femme doit choisir entre :
- assumer le rôle de directrice d’un centre de villégiature dans le Muskoka (l’entreprise familiale) ou encore
- rester à Toronto où elle est sur le point de réaliser son rêve, c’est-à-dire d’ouvrir son café.
Elle apprend que l’entreprise de sa mère n’est pas très florissante, que son ex y travaille toujours et s’y fait construire une maison, que sa mère a embauché un expert en restructuration d’entreprise qui n’est nul autre que la personne qui l’a énormément fait souffrir il y a presque une décennie, Will Baxter.
Mes impressions
Je dois tout de suite avouer que je ne suis pas la lectrice idéale de ce genre littéraire, c’est-à-dire, la chick-lit. Pour moi, les histoires de ce genre sont trop à l’eau de rose… Et Rendez-vous au bord du lac fait malheureusement partie de ces livres que je ne lis pas. Mais bon. Je me suis prise au jeu et j’ai laissé de côté mes appréhensions et j’ai tout de même terminé le livre.
J’ai trouvé louable que l’autrice ait tenté d’aborder avec un de ses personnages le trouble obsessionnel compulsif (TOC) post-partum, mais je n’y ai pas crû. Il aurait fallu davantage développer cet élément, car c’était une idée vraiment originale.
De plus, je n’ai pas cru que Fern ait été à ce point marquée par une rencontre d’un jour avec Will Baxter. J’ai vécu des relations beaucoup plus longues et qui m’ont marquée. Mais une journée, vraiment ? Je n’embarque pas…
Ce que j’ai apprécié, ce sont les descriptions des lieux, du lac, des balades en canot, du chalet. Ce genre d’endroit me plaît et j’adore les descriptions de la nature. Mais pour Fern, dès le départ, elle mentionne en lisant l’affiche du domaine Brookbanks :
« Domaine Brookbanks : votre escapade dans le Muskoka vous attend. » Écrite en caractères joyeux, la promesse coiffe la photo d’une plage au couchant avec, en arrière-plan, l’hôtel chic comme un manoir. Ça me fait presque rire : moi, c’est d’ici que je n’arrive pas à m’échapper.» P. 8 )
En comprenant que sa perception change en vieillissant, Fern devra choisir entre l’anonymat qu’elle retrouve dans une grande ville comme Toronto ou l’esprit de communauté qu’il y a au domaine familial.
« Mon cœur est trop grand pour abandonner. Les gens changent. Les rêves aussi. » ( p. 247 )
Vous pouvez dans cette vidéo écouter l’autrice, Carey Fortune, parler de son livre. Elle l’aborde beaucoup plus positivement.
Vous l’aurez compris, cette lecture ne m’a pas marquée. Elle sera rapidement oubliée.
Vous pouvez lire ce roman :
- Si vous aimez la chick-lit
- Si vous souhaitez lire un roman qui est No1 AU PALMARÈS DU NEW YORK TIMES
- Si vous désirez relaxer au lac avec une histoire d’amour
Il s’avère intéressant de savoir aussi que le prince Harry et son épouse, Meghan Markle, vont probablement produire le film, pour Netflix, tributaire de ce livre, car ils ont acheté les droits d’adaptation via leur société de production, Archewell.
Connaissiez-vous la Canadienne Carey Fortune ?
Bien à vous,
Madame lit
Carey Fortune, traduit de l’anglais par Johanne Tremblay, Montréal, Robert Laffont Québec, 2024, 387 p.
ISBN : 9782924910719
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Madame lit des livres québécois et d'ailleurs -Blogue littéraire 
Bonsoir Nathalie, je ne suis pas plus que toi lectrice de « chick-litt » ni utilisatrice d’eau de rose 🙂 Mais ta chronique est très intéressante et rend bien compte de ta déconvenue. Je te souhaite des lectures plus captivantes cet été ! Bonne soirée 🙂
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Merci Marie-Anne ! 🙂 On se comprend !
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Eh oui 🙂
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Merci pour cette découverte ! 😀
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Au plaisir!
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🙏
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Je ne suis pas très chick-lit et pas convaincue par les arguments commerciaux comme « numéro 1 des ventes ». Mais on peut toujours avoir de belles surprises, y compris quand on sort de sa zone de confort, donc tu as bien fait de tenter et de nous dire ce que tu en as pensé.
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Merci pour ton commentaire. On essaye! Cette autrice est très populaire et j’ai voulu comprendre pourquoi mais bon.
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J’ai relevé ton défi et j’ai lu ce roman de Carley Fortune. Ta critique soulève d’excellents points! Voici ce que j’ai pensé de ma/cette lecture :
Ce roman de Carley Fortune est une bonne lecture estivale, toute en légèreté. On alterne entre la journée de la rencontre de Fern et Will à Toronto lorsqu’ils avaient 22 ans à la période de leurs retrouvailles, 10 ans plus tard, au bord du lac Smoke au domaine Brookbanks. Dans cette histoire d’amour s’entremêle également des coups d’œil furtifs dans la vie de Margaret, défunte mère de Fern, puisque le domaine familial Brookbanks est au cœur de l’intrigue.
Est-il possible qu’une rencontre d’un jour change le cours d’une vie? Peut-être, mais difficile d’y croire quand l’histoire met l’emphase sur trouver un sens à sa vie, trouver sa voie et en assumer les conséquences, alors que Will attache beaucoup d’importance au regard des autres concernant ses choix…
Avoir située cette histoire en Ontario fut une belle surprise. Le récit se lit bien, mais n’affiche aucune réelle surprise. À mon avis, il ne s’agit ni du meilleur roman de ce genre ni du pire. Une lecture simple et rapide pour les amatrices du genre, tout simplement.
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Merci beaucoup pour ce retour de lecture. Je partage ton point de vue à bien des égards et que dire de Toronto? Cela rappelle des souvenirs.
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Je ne suis absolument pas feel-good mais peux de temps en temps apprécier une lecture légère de type chick-litt. Mais dans tous les genres, il y a des romans de plus ou moins bonne qualité (je viens d’en lire un moi-même sur le thème de Jane Austen et… ce n’était pas une réussite! Merci pour ton retour!
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Au plaisir! Ceux sur Jane Austen ne m’intéressent pas… Je préfère lire la vraie! Elle possédait un talent unique pour la développement de ses personnages. Merci pour ton commentaire.
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