Madame lit L’Alchimiste de Paulo Coelho

«Je t’aime parce que tout l’Univers a conspiré à me faire arriver jusqu’à toi». (p. 150)

Chère lectrice, Cher lecteur,

Pour ma participation à la saison 3 du défi organisé par Moka et Fanny : Les classiques, c’est fantastique, en août. il fallait que je choisisse un livre de l’Amérique latine. Comme les organisatrices le mentionnent : «Chaleur d’août et lectures qui chantent. Direction la littérature classique d’Amérique du sud! Faites-nous donc voyager en ces jours d’été !»

Je ne sais pas si mon choix respecte les exigences du défi, mais j’ai décidé de lire L’Alchimiste de Paulo Coelho. Je doute de mon choix car je trouve que ce livre, même s’il a connu de nombreuses éditions, est tout de même assez récent (1988). Il n’en demeure pas moins que son caractère est universel et intemporel et je suis convaincue qu’il possède tous les attributs pour devenir un classique. 

Tout d’abord, il importe de mentionner que Paulo Coelho est né à Rio de Janeiro et il rédige ses bouquins en portugais (Brésil). Alors, je respecte ainsi le thème du défi (livre d’Amérique latine). L’Alchimiste est son deuxième livre (il a été publié après Le Pèlerin de Compostelle). Dans mon édition, Paulo Coelho explique le processus de création de L’Alchimiste. Du choix du prénom de son protagoniste jusqu’à la dernière phrase de son récit, il ouvre ainsi la voie de la compréhension à son lecteur pour lui permettre de voyager un peu mieux avec Santiago. Comme il le mentionne :

«J’allais raconter l’histoire d’un autre moi-même, l’histoire du berger que j’ai toujours été, bien que je n’aie jamais eu de brebis à garder. Il serait le miroir de ma vie et réfléchirait tous les obstacles, tous les carrefours, toutes les erreurs de celui qui décide d’aller à la recherche de son trésor. » (p. 9)

Pour en apprendre davantage sur l’auteur, j’ai découvert cette vidéo :

L’Alchimiste de Paulo Coelho

Santiago est un jeune espagnol qui a étudié au séminaire et il décide d’embrasser la professions de berger pour voyager alors que son père aurait préféré qu’il devienne prêtre. Il acquiert un troupeau de moutons et il voyage avec ces derniers. Puis, il rêve des Pyramides égyptiennes et il est convaincu qu’un trésor l’attend au pied de ces dernières. Il entreprend donc un voyage qui va l’amener, entre autres, dans les marchés de Tanger et dans le désert égyptien. 

Au cours de son périple, Santiago va connaître différentes embûches qui vont faire en sorte qu’il doute de lui et de sa capacité à accomplir sa Légende personnelle. Mais, il va jusqu’au bout et il réalise son rêve (à la fois métaphorique et réel). 

Mon avis

Habituellement, j’aime les histoires dramatiques, sombres, tragiques. Mais, je me suis laissée toucher par Santiago et sa quête. Chaque mot dans ce livre, selon moi, est empreint de positivisme et se veut un hymne au courage de poursuivre ses rêves pour s’accomplir en tant qu’être humain. C’est beau car cela donne de l’espoir. 

«C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante», songea-t-il en levant à nouveau son regard vers le ciel tout en pressant le pas. 

Je ne dirais pas que ce livre m’a profondément marquée mais je trouve qu’il dégage une certaine aura à travers les différentes étapes dans la vie de Santiago. Ce dernier devient plus sensible à l’interprétation des Signes, au Langage du monde, à sa Légende personnelle et au Langage du coeur. 

L’écriture apparaît simple et je crois qu’il s’avère très facile de s’identifier à Santiago. Avec Santiago, nous partons dans un voyage qui devient une aventure spirituelle, existentielle et un peu philosophique. C’est court et inspirant. 

Devez-vous lire ce bouquin? 

Bien entendu, car c’est ce genre d’histoire qui fait du bien. D’ailleurs, selon Wikipédia : 

«Selon le blog de l’auteur en 2014, il s’est vendu à 150 millions d’exemplaires, en 80 langues, et l’œuvre a reçu 115 récompenses et prix internationaux10. Un bel hommage involontaire lui a été rendu lors d’un contrôle de police dans l’Est de la Libye en janvier 2017 : qualifié d’ « invasion culturelle », un arrivage de ce livre a été confisqué, en même temps que des œuvres de Friedrich Nietzsche et de Naguib Mahfouz11. »

Voilà! 

Ce bouquin a été lu dans le cadre du défi Les Classiques, c’est fantastique créé par Moka et Fanny car en août, il fallait choisir un bouquin de «la littérature classique d’Amérique du sud!» La traversée du désert en compagnie de Santiago a été un bon choix pour découvrir le trésor du berger. 

Aimez-vous les romans de Paulo Coelho? Quel est votre livre préféré de cet écrivain? 

Bien à vous, 

Madame lit

Coelho, P. (2020). L’Alchimiste. J’ai lu.

Cet article contient des liens d’affiliation grâce à un partenariat avec la coopérative des Librairies indépendantes du Québec. Vous pouvez commander L’Alchimiste de Paulo Coelho par le biais du site Web des Libraires grâce à un lien sécurisé.