La vie invisible d’Addie Larue
Chère lectrice, Cher lecteur,
Permettez-moi de partager avec vous la quatrième chronique d’une jeune critique littéraire : Marie-Pier Machado. Marie-Pier est la fille d’une amie et elle a rédigé cette critique. Je suis bien heureuse et très fière de cette collaboration car je suis ravie lorsque les jeunes lisent et si je peux les encourager d’une façon ou d’une autre, je le fais. Si vous avez de jeunes lectrices ou de jeunes lecteurs, n’hésitez pas à partager avec eux les choix de lecture de Marie-Pier. Cette jeune critique littéraire est en vacances cette semaine alors, elle a du temps pour partager avec nous ses dernières lectures!
La vie invisible d’Addie Larue de Victoria Schwab
«La lecture, comme elle l’a découvert, permet de vivre un millier de vies – ou de trouver la force d’en vivre une seule, incroyablement longue.»
J’étais certaine d’adorer ce livre en l’achetant. Malheureusement, j’ai été assez déçue de ma lecture. L’histoire débute en 1714, dans une petite ville française, avec une jeune femme qui souhaite échapper à sa destinée et vivre une vie d’aventures. Pour ce faire, la jeune Addie Larue conclut un pacte avec le diable. Il lui promet une vie éternelle, mais plus personne ne pourra se souvenir d’elle. Elle désertera les pensées des gens à la minute où ils ne pourront plus l’apercevoir. La vie d’Addie devient une malédiction. Au cours des années, Addie traversera le temps en faisant des expériences et en recevant des visites énigmatiques du diable qui a fait de sa vie une torture. Un jour en 2014, en sortant d’une petite librairie, un jeune homme se souviendra d’elle.
Cette idée d’histoire m’a convaincue de commencer ce roman, à la minute où je l’ai reçu. Ce livre avait un potentiel immense et peut-être n’aurais-je pas dû autant le surestimer. Premièrement, le livre est beaucoup trop long pour l’histoire racontée. En effet, le récit devient intéressant après au moins 150 pages, et même après ces pages, le déroulement est toujours lent. Ensuite, les retours dans le passé, par exemple lorsqu’Addie reçoit les visites du diable, sont très nombreux et pas tellement utiles.
Deuxièmement, étant donné qu’il n’y ait que trois personnages principaux, Addie Larue, le diable et Henry (le libraire qui se souviendra d’Addie), ces personnages auraient tous dû être captivants. Par contre, j’ai trouvé Henry assez ennuyant et le diable plutôt pénible.
Ce livre a pourtant plusieurs bons points et je sais qu’il est très apprécié sur les réseaux sociaux. Les mots sages d’Addie tout au long du roman ont créé des citations tout simplement mémorables. J’ai également adoré les allusions à l’art tout au long du récit, qu’il s’agisse de peintures, de sculptures, de livres, etc. À chaque partie du livre, l’autrice a intégré des descriptions d’une pièce artistique dont on reparlera dans cette dernière. Cet ajout est brillant. Quant à la fin du roman, elle est franchement déchirante.
Malgré mon désappointement, j’aimerais énormément lire d’autres livres de cette autrice, car je suis certaine que je pourrais les apprécier.
Je tiens à féliciter Marie-Pier qui nous offre une belle critique! Elle sait bien donner son opinion!
Avez-vous lu cette histoire? La connaissez-vous? N’hésitez pas à donner une rétroaction à Marie-Pier dans la section commentaire!
Bien à vous,
Madame lit
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Chouette chronique, bien étayée!
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Merci de la part de Marie-Pier! 🙂
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Merci Marie-Pier pour cette belle chronique !
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🙂
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