Chère lectrice, Cher lecteur,
Pour le défi littéraire Madame lit des livres du monde, en mars, il faut lire un bouquin hongrois (poésie, théâtre, essai ou roman). J’ai décidé de partager quelques titres avec vous pour vous donner envie de plonger dans un univers ou encore pour vous aider avec votre préparation. J’ai hâte de débuter mon roman hongrois! Aussi, Goran du blog Des films, des livres et autres, organise en mars, avec deux collègues, Eva et Patrice, un mois consacré à la littérature de l’Europe de l’Est. Vous pouvez, en ce sens, y participer par le biais de votre lecture d’un livre hongrois. Pour en apprendre davantage sur cet événement, cliquez sur Le mois de l’Europe de l’Est d’Eva, Patrice et Goran.
Sans plus tarder, voici quelques titres. J’ai cité l’extrait du site de Bookwitty pour chaque livre (résumé ou premières lignes). En cliquant sur le lien du livre, vous serez redirigé sur le site de Bookwitty. Vous pouvez, si vous le désirez, commander le livre. La livraison s’avère gratuite!
« C’est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n’y change rien. » La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredás, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tout les oppose : l’une est jeune, l’autre âgée ; l’une sait à peine lire, l’autre ne vit que par les mots ; l’une est forte tête mais d’une humilité rare, l’autre a l’orgueil de l’intellectuelle. Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l’accès à son domicile. Quels secrets se cachent derrière la porte? Chef-d’oeuvre de la littérature hongroise dont le succès fut mondial, prix Femina étranger en 2003, La Porte a été élu meilleur livre de l’année 2015 par le New York Times. Une remarquable romancière. Le Monde des livres. Un livre original, superbe, émouvant. Le Figaro. Un roman et un auteur, mais aussi, ce qui est plus rare, un personnage qu’on n’oubliera jamais. Libération.»
«Gina ira en pension. Son père adoré l’a décrété sans donner la moindre explication : « Ne dis au revoir à personne, amie ou connaissance. Tu ne dois pas dire que tu quittes Budapest. Promets-le-moi ! » Elle doit oublier son ancienne vie et rejoindre, dans la lointaine province, Matula, une institution calviniste très stricte, reconnue pour la qualité de son enseignement. Enfant gâtée, rétive aux règles, elle est vite mise en quarantaine. Seule solution pour survivre, l’évasion… qui se solde par un échec piteux. Désespérée, l’adolescente finit par confier ses malheurs à Abigaël, la statue qui se dresse au fond du jardin. Car selon l’antique tradition matulienne, Abigaël aiderait tous ceux qui le souhaitent. Et, miracle, l’ange gardien se manifeste ! Une série d’aventures rocambolesques sortent Gina du purgatoire et lui font comprendre la douloureuse décision de son père en même temps que le sens des mots honneur, solidarité et amitié.»
J’ai lu ce livre et je l’ai adoré. Pour lire ma chronique, cliquez sur Antal Szerb.
Bookwitty mentionne :
«À peine mariés, Mihály et son épouse, Erszi, arpentent l’Italie pour leur voyage de noces. Tous les deux forment un couple atypique, issu d’une année d’adultère. Leur mariage s’est finalement opéré dans la précipitation lorsqu’Erszi a quitté son premier mari afin de mener cet amour passionné avec Mihály. Dès leur séjour à Venise, Mihály semble rattrapé par les souvenirs du passé. […]Lors d’un autre déplacement en train en Italie, il abandonne plus ou moins sciemment Erszi. Celle-ci monte dans un train pour Rome, Mihály monte dans un autre vers une destination incertaine. Il arpente alors le pays, allant de ville en ville, jusqu’à l’épuisement. Il s’écroule fiévreux et se réveille dans l’hôpital d’une ville qu’il ne connaît pas et où il va séjourner. Il fait alors le constat des quinze dernières années de sa vie, réalisant qu’il n’a jamais mené sa vie comme il l’entendait. À partir de ce moment, Mihály va aller de rencontre en rencontre, mener une vie de bohème sans le sou et sans se soucier du sort d’Erszi, restée sans nouvelles de lui.»
«La Légende de Pendragon est un roman mêlant fantastique, récit de légende, histoire d’amour et policière. C’est un hommage à la littérature gothique. Tout contribue à en faire un incontournable du genre : un jeune et charmant héros, un comte excentrique qui vit reclus dans son château au nord du Pays de Galles, une jeune et belle demoiselle, une conspiration mystérieuse, et tout un charabia occulte. Argent, assassinat, chantage, amour, tels sont les thèmes de cette étonnante histoire. 1933. »
« Et malgré la réflexion, la raison, le discernement, le bon sens, je ne pouvais pas méconnaître la voix d’une espèce de désir sourd, qui s’était faufilée en moi, comme honteuse d’être si insensée, et pourtant de plus en plus obstinée : je voudrais vivre encore un peu dans ce beau camp de concentration. »
«Klaus et Lucas sont jumeaux. La ville est en guerre, et ils sont envoyés à la campagne, chez leur grand-mère. Une grand-mère affreuse, sale et méchante, qui leur mènera la vie dure. Pour faire face aux atrocités qui les entourent, Klaus et Lucas vont entreprendre seuls une étrange éducation. Dans un style enfantin et cruel, chaque événement de leur existence sera consigné dans un « grand cahier ».
«Mais qu’est-ce donc que ce parapluie miraculeux qui sauve une orpheline de la pleurésie, qui réveille un mort, garde un curé de la ruine, un village de l’abandon, un vieux garçon du célibat ? Tout simplement le trésor de Glogova – un village du fin fond de la province hongroise qui semblait abandonné de tous et de Dieu même -, la relique merveilleuse que saint Pierre a envoyée aux Glogovains pour les sortir du désespoir et les préserver de la misère.»
«Avec cette grande «histoire de famille» inspirée par la vie des siens, l’écrivain hongrois Sándor Márai (1900-1989 )écrit sa Confession d’un enfant du siècle, tout à la fois itinéraire personnel et description subtile de la bourgeoisie hongroise au début du XXe siècle. Márai, intellectuel, voyageur, journaliste à la Frankfurter Zeitung, fréquentant à son heure les cercles de Montparnasse, se souvient de ses ancêtres, riches artisans d’origine saxonne ou morave, des traditions et des idéaux qui ont peu à peu pétri un milieu épris de démocratie et de modernité avant que, à l’image des Buddenbrook de Thomas Mann, son accession au pouvoir et l’oubli de ses devoirs ne le condamnent au déclin. Mêlant mémoires et confessions, retraçant son propre parcours d’artiste, l’auteur de La Conversation de Bolzano et des Révoltés dit sa fidélité aux origines, évoque le bonheur d’une petite ville hongroise de province où cohabitent Hongrois, Allemands, Slovaques, Juifs, et qui prend rapidement la dimension du monde. »
«La Chienne a adopté les Ancsa au printemps 1948».
«C’est ainsi que commence le roman. Les Ancsa, un couple d’âge mûr, vivent dans la banlieue de Budapest, alors que la Hongrie est en ruine et commence seulement à se relever du cauchemar de la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement communiste promet de mettre de l’ordre dans le pays. M. Ancsa, qui est ingénieur, est aussi enthousiaste d’aller travailler pour construire le futur que d’oublier le passé. La seule chose à laquelle il peut encore consacrer du temps, c’est une petite chienne, qui attend sa première portée. Mais Niki sait beaucoup de choses, et ce déjà bien avant qu’elle fasse partie de la maison des Ancsa. Quand le nouveau travail de M. Ancsa les a contraints à prendre un appartement en ville, ils l’ont gardé avec eux. Puis, lors d’une répression politique, M. Ancsa disparaît sans laisser de trace. Pendant cinq ans, il ne réapparaît pas ; cinq ans d’absence, de silence, de peur et de lutte ; cinq ans durant lesquels Mme Ancsa n’a que Niki et Niki n’a que Mme Ancsa. L’histoire de Niki, une chienne ordinaire, et des Ancsa, un couple non moins ordinaire, est une parabole extraordinairement émouvante, sans toutefois donner dans la sensiblerie, sur l’attention, la gentillesse et la résistance de l’amour. À l’instar de Des Souris et des hommes, Niki est un chef-d’oeuvre de la mise en évidence de l’inhumanité de l’homme envers l’homme. Avec une naïveté astucieuse, Déry retransmet (ou imagine), avec le plus grand sérieux, toutes les secousses de l’âme de Niki. Il met, en quelque sorte, le réalisme psychologique du roman contemporain à la disposition d’un fox-terrier. »
«La bonne idéale, la domestique inégalée que tout le quartier Krisztina envie aux Vizy, assassinera ses maîtres au cours d’une nuit, transperçant leurs corps de neuf coups de couteau.»
J’espère que cette liste vous aidera à faire votre choix pour le défi littéraire! J’ai hâte de connaître le bouquin qui bercera certaines de vos soirées en mars. De mon côté, dès que ma lecture du moment est terminée, je lirai Abigaël de Magda Szabo. Le tout débute dans quelques jours!
Bon mois hongrois!
Quel sera votre choix?
Bien à vous!
Madame lit
Source : Bookwitty
Superbe liste et superbe idée ! 🙂
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Merci! 🙂
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J’ai lu ‘Etre sans destin’ de IMRE KERTÉSZ, assez éprouvant comme lecture.
Bonne idée, avec ces challenges qui se croisent, j’ai pu découvrir l’écrivain Ferenc Karinthy récemment.
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Merci! Il faut essayer de s’amuser avec ces défis!
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Merci pour toutes ces idées ! Je n’ai jamais lu d’auteur Hongrois
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Ça peut être une première? Il ne faut pas hésiter à participer! Je serais très contente!
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Je participerai : la Pologne et la Serbie seront de la partie. Mais je peux ajouter la Hongrie, pourquoi pas !
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Excellent! Tu me feras parvenir le lien de ton billet et je le publierai dans mon bilan de mars! Merci! 🙂
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J’en ai lu quelques uns de votre liste et je pointe le grand cahier comme un très grand livre.
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Merci! Vous allez certainement en influencer plus d’un. Au plaisir!
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Bonjour,
Quelle bonne idée que de faire connaître autant de romans. Le projet de Goran et de voir que plusieurs personnes s’intéressent à ce point à des littératures qu’on connaît moins.
Et l’idée du défi littéraire que tu proposes s’inscrit tellement bien dans ce contexte.
Robert
Envoyé de mon iPad
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Oui, le mois sur la littérature de l’Europe de l’Est se marie très bien avec mon défi littéraire! Merci beaucoup ! Un beau mois hongrois verra bientôt le jour sous le signe d’une littérature à explorer!
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Merci pour ces belles idées!
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Au plaisir!
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Oh Nathalie ça c’est une chouette chronique et quelles belles propositions. Beaucoup me plaisent! Merci!!!
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Merci à toi! C’est vraiment gentil! 🙂
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Je pense que je vais aimer ce mois de Mars ! Merci pour tes suggestions.
J’apprécie beaucoup l’écriture de Magda Szabo, je n’ai pas encore lu celui que tu as choisi, je suis curieuse de ton avis.
Je n’ai jamais pu finir Le grand cahier, j’avais la nausée… et j’avais aimé Alouette de D. Kosztolanyi, très désuet. Quant à I. Kertész,, j’ai lu Liquidation, pas facile…
En ce moment je lis Les braises de S.Marai qui n’est pas bien épais, et je n’ai pas encore arrêté mon choix pour un second, mais ce ne sont pas les idées qui manquent car j’adore la littérature d’Europe de l’Est et des Balkans.
Belles lectures et bonne fin de semaine !
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Alors, nous allons faire de belles lectures! J’ai bien hâte de lire tes billets et de partager mes impressions sur Abigaël!
Bonne fin de semaine à toi aussi!
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Ca donne des idées ! Je me rend compte que je lis beaucoup de livres de même nationalité, il faudrait que je me diversifie.
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Il ne faut pas hésiter à te joindre à nous. 🙂C’est intéressant de lire et de découvrir les univers des écrivains du monde!
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Une belle liste, le grand cahier et le toutou me tentent bien, à voir.
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Si vous voulez participer pour ce mois, je serai ravie! Au plaisir!
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j’hésite entre un Magda Szabo ou la suite du grand cahier… peut-être les deux! On verra!
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Oui! Pourquoi pas les deux? J’ai hâte de te lire! Au plaisir! 🙂
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Pour ceux qui aiment les bios romancées… « La vie de Lizst est un roman » de Zsolt Harsanyi (orthographe aléatoire) a été un énorme coup de coeur pour moi. Quand je suis allée à Budapest, je me suis amusée à le relire pour revoir les endroits!
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Merci beaucoup pour la recommandation! C’est très gentil! 🙂
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La trilogie d »Agota Kristof est terrifiante. Un fort souvenir de lecture.
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Merci pour ce témoignage! 🙂
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Félicitations pour cette belle initiative et pour le choix très alléchants de titres. Nous organisons le « mois de l’Europe de l’Est » avec Goran et le hasard a voulu que notre premier roman chroniqué soit un roman hongrois : La miséricorde des coeurs de Szilard Borbély. J’en conseille vivement la lecture, voici le lien vers notre article : https://evabouquine.wordpress.com/2018/03/01/szilard-borbely-la-misericorde-des-coeurs/
Je vais suivre avec intérêt les commentaires des gens qui participeront à ce challenge hongrois et je vois qu’août est réservé à littérature allemande ; on va s’y préparer ! Bonnes lectures !
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Merci beaucoup!!! Je vais ajouter votre billet lors de la publication de mon bilan mensuel. Bravo à vous pour l’organisation du mois de l’Europe de l’Est! J’y participe aussi!!! Bonnes lectures!!!!
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Merci beaucoup :-). C’est surtout à Goran qu’en revient le mérite, mais j’avoue qu’on se régale à découvrir autant de bons titres, que ce soit en lisant les livres ou les chroniques des blogueurs participant. Et félicitations pour votre site que je vais suivre maintenant régulièrement !
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Je suis bien conté de l’apprendre! Au plaisir d’échanger, de partager et de rêver par le biais de la littérature!
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Voici le lien de mon premier billet pour le mois hongrois
http://moustafette.canalblog.com/archives/2018/03/05/36197187.html
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Bravo! 🙂
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Je mets les deux liens de mes dernières lectures
http://moustafette.canalblog.com/archives/2018/03/15/36177464.html
http://moustafette.canalblog.com/archives/2018/03/28/36214957.html
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Merci beaucoup!!!
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